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Le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer. Hommages, réactions, condoléances... Revivez heure par heure les événements de la matinée du mercredi 6 mars grâce à notre liveblogging.

Ce qu'il faut retenir des événements de la matinée du mercredi 6 mars :

  • Le président Hugo Chavez est mort dans un hôpital militaire de Caracas, mardi. Le chef de l'État souffrait d'un cancer depuis juin 2011.
     
  • Les autorités vénézuéliennes ont décrété un deuil national de sept jours. Ses funérailles seront organisées vendredi 8 mars.
     
  • La dépouille du président vénézuélien devait être transférée, mercredi soir, dans une académie militaire où elle sera exposée jusqu’aux obsèques.
     
  • Le vice-président, Nicolas Maduro, assure l’intérim du pouvoir jusqu'à la prochaine élection présidentielle qui sera organisée dans les 30 jours, conformément à la Constitution.

Les Vénézuéliens divisés

  • Les partisans du charismatique leader vénézuélien se sont réunis spontanément dans la nuit de mardi à mercredi dans les rues de Caracas pour rendre un dernier hommage au "Commandante".
     
  • Le calme est ensuite revenu dans la nuit. L’armée et la police nationale ont été déployées dans la ville.
     
  • La diaspora vénézuélienne est, elle, plus mitigée. Les Vénézuéliens en exil aux États-Unis - en Floride notamment - ne cachent pas leur joie, espérant que le décès de Chavez, qui dirigeait le pays depuis 14 ans, annonce un changement d'ère.
     
  • Sur son compte Twitter, le chef de file de l'opposition vénézuélienne, Henrique Capriles Radonski, a appelé les Vénézuéliens à "l'unité" et transmis sa "solidarité" à la famille du président.

Des réactions contrastées sur la scène internationale

  • La nouvelle de la mort d'Hugo Chavez a été rapidement commentée à l'étranger. Parmi les chefs d’État d’Amérique latine, la tristesse domine. La première réaction est venue de la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qui a évoqué mardi une "perte irréparable".
     
  • Les trois principaux alliés latino-américains du Venezuela - l'Equateur, la Bolivie et le Nicaragua - ont, eux, salué la mémoire du président Hugo Chavez, le qualifiant d'"homme exceptionnel" dont "la perte est irréparable" pour l'Amérique latine.
     
  • Cuba, pays qui vit sous la perfusion des pétrodollars vénézuéliens, a décrété trois jours de deuil national et rappelé les liens très étroits qui unissaient Fidel Castro à son héritier politique.
     
  • Les États-Unis, qui entretiennent une relation compliquée avec le Venezuela de Chavez, ont pesé leurs mots. Le président Barack Obama a affirmé que les États-Unis soutenaient les Vénézuéliens et qu'ils espéraient des "relations constructives" avec le futur gouvernement, dans un "nouveau chapitre" de l'histoire du pays.
     
  • En France, François Hollande a souligné, dans un communiqué, la volonté de l'ex-leader bolivarien de lutter pour la justice et le développement, tout en appelant à la "démocratie et à l’apaisement".
     
  • Les associations de défense des droit de l’Homme comme Human Rights Watch (HRW) ne manquent pas de rappeler la dérive autoritaire de l’ancien président, appelant à une transition démocratique.

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