Le FC Barcelone reçoit le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du roi, mardi soir. Les Madrilènes tenteront de sauver leur saison, tandis que le Barça, après son échec face au Milan AC en Ligue des champions, cherchera à rebondir.
Lors du 223e Clasico de l’histoire entre le FC Barcelone et le Real Madrid, la tension sera à son comble mardi soir au Camp Nou, lors de cette demi-finale retour. Les deux équipes ont à cœur de remporter une place en finale de la Coupe du roi.
Pour les Madrilènes, il s’agit avant tout de sauver leur saison. Relégués à 16 points du Barça en championnat et malmenés en Ligue des champions (1-1 contre Manchester United en huitième de finale), ils concentrent désormais leurs efforts sur ce trophée national. Annoncé sur le départ à la fin de la saison, l’entraîneur de Madrid, José Mourinho, ne peut pas se permettre une nouvelle déception.
Du côté de Barcelone, les esprits sont tout aussi inquiets. Battu par le Milan AC (2-0) en huitième de finale aller de la Ligue des champions, les Blaugranas n’ont aucune envie de laisser filer la Coupe du roi. Même s’ils partent favoris après avoir décroché le match nul (1-1) à l’aller à Madrid, les Barcelonais restent concentrés.
"Nous devons être à notre meilleur niveau face au Real. Ce serait une grave erreur de les attendre dans notre camp. Il nous faut gagner pour nous projeter en finale", a ainsi déclaré Lionel Messi.
Des questions sur l’arbitrage
À quelques heures de la rencontre, les deux équipes se sont déjà affrontées par médias interposés. L’entraîneur adjoint du Barça, Jordi Roura, qui assure l’intérim alors que Tito Vilanova se fait soigner pour un cancer, a mis de l’huile sur le feu en critiquant l’arbitrage.
"L’arbitre est celui qu’il est, il a été désigné et ce n’est pas à nous de dire si c’est une bonne ou mauvaise décision. Ce qui est certain, c’est que c’est avec cet arbitre que nous avons eu nos plus mauvais résultats, de loin", a-t-il affirmé, en faisant allusion à l’arbitre Undiano Mallenco.
Interrogé à ce sujet, José Mourinho a répliqué ironiquement : "Je préfère rester sur les leçons que nous avons reçues du FC Barcelone par le passé. Des leçons de sportivité, des leçons pour ne pas mettre de pression sur l’arbitre, pour ne pas simuler afin que les joueurs adverses prennent des cartons et évidemment des leçons sur la façon de jouer au football. Ils le font très bien".
Messi plus fort que Di Stefano ?
Au-delà de l’enjeu sportif, cette soirée pourrait être marquée par un nouveau record pour Lionel Messi. Avec 17 buts inscrits en 22 Clasicos, l’attaquant vedette n’est qu’à une unité de l’Argentin Alfredo Di Stefano (18 buts).
Ce dernier, légende vivante du Real Madrid pour lequel il a joué de 1953 à 1964, est toujours un observateur attentif de la planète football. Supporter dans l’âme, "le super Ballon d’or" n’a pas manqué d’apporter son soutien à son ancienne équipe : "Ce sera un match très difficile. Mais je suis confiant. Le Real peut passer. Les deux équipes veulent gagner. On verra sur le terrain. Ronaldo sera-t-il meilleur que Messi ? Encore une fois, le terrain décidera".
Avec dépêches