logo

"Nous surveillons nos frontières", assure le Premier ministre libyen

Lors de la réunion internationale sur la sécurité en Libye, Tripoli a sollicité l’aide des puissances occidentales. Sur l’antenne de FRANCE 24, Ali Zeidan réfute la présence sur son territoire d’islamistes chassés du Nord-Mali. Extrait.

Au lendemain de la réunion internationale sur la sécurité en Libye qui s’est tenue, mardi 12 février, à Paris, le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, est revenu pour FRANCE 24 sur la nécessité d’assurer la stabilité dans son pays.

it
"Nous surveillons les frontières", Ali Zeidan, 12 février 2013

À l’occasion de la conférence, la Libye a en effet sollicité l'aide des puissances occidentales et des pays voisins pour assurer la sécurité le long de ses 4 000 kilomètres de frontières terrestres et empêcher les islamistes fuyant le nord du Mali de s'y installer.

Soucieux d’endiguer la menace islamiste dans le Sahel, les États et organisations représentés à la réunion, parmi lesquels figuraient les États-Unis, l'ONU, la Ligue arabe, l'Union européenne et l'Union africaine ont adopté un "plan de développement de la sécurité nationale" et un "plan de développement de la justice et de l'état de droit", selon le communiqué du quai d'Orsay.

Tripoli réfute toutefois l’idée selon laquelle des combattants du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest) chassés du Nord-Mali auraient déjà trouvé refuge en Libye via l'Algérie. "Ce n’est pas vrai. Depuis le début de la crise, nous surveillons les frontières, assure le Premier ministre libyen à FRANCE 24. L'armée de l'air est sur place. Nous lui avons donné l'instruction de viser toute personne qui tenterait de traverser les frontières illégalement, y compris en les bombardant."


Tags: Sahel, Libye,