logo

Tragédie.

Revue de presse française de ce vendredi 18 janvier. Au menu : les critiques sur l'intervention algérienne dans la prise d'otages et les implications pour la guerre au Sahel.

Revue de presse française encore dominée ce matin par la crise au Sahel et cette prise d’otages en Algérie.

Des unes qui sont sont TOUTES consacrées à ce qu’il se passe depuis 48heures maintenant sur le site gazier de Tigantourine.

Libé parle d’un « dénouement sanglant. »
Le Figaro d’une « prise d’otages qui tourner au drame. »
Et puis le Parisien du choix d’Alger de recourir à la force. »

Question : mais pourquoi donc Alger a-t-il fait ce choix ?
Réponse en page 2 du Parisien, qui avance deux explications :

la fierté algérienne et la traditionnelle fermeté face au terrorisme de l'armée. Fermeté détaillée dans le Figaro.« L’armée algérienne n’a pas changé."

Une intervention algérienne sanglante, mais pas encore de bilan. Tout juste une leçon. Dans Libération.

« Il n’y aura pas de succès possible contre les djihadistes des sables sans le concours actif, déterminé et constant du régime algérien. »

Cette intervention Serval a été décidée par le président français mais elle est expliquée, décortiquée par un de ses ministres : Jean-Yves le Drian. Et Libération publie ce matin son portrait. Celui d'un homme à sa place, au parcours tout tracé vers la Défense et à la gestion très politique de la guerre.

Jean-Yves le Drian qui va avoir à gérer pendant les 4 prochaines années –s’il reste en poste- la crise sahélienne que beaucoup qualifient déjà de nouvel Afghanistan.

Et c’est une mauvaise appréciation d’après la tribune de Frédéric Ramel, prof à sciences po, dans le Monde. Sa thèse : non le sahel n’est pas de même nature que l’Afghanistan.

Pour finir, un article paru dans le Monde, sur les conséquences culturelles de l'occupation du Nord-Mali par les djihadistes. Et un appel : attention. La guerre ne doit pas aggraver la situation.

Tags: Mali, Algérie,