
Alain Juppé accepte de présider l'instance chargée de réexaminer les résultats de l'élection controversée du président de l'UMP. Le maire de Bordeaux rendra ses conclusions "sous 15 jours". Retour sur les événements de jeudi.
20h00 : Alain Juppé annonce une première réunion de la commission collégiale "extra-statutaire" dès "le début de la semaine prochaine" en vue de conclusions "sous 15 jours". La Commission nationale des recours de l'UMP se réunira, elle, dimanche à 11 heures au siège de l'UMP.
De son côté, Patrice Gélard, le président de la Cocoe, juge qu'il n'est pas possible de "savoir qui va gagner" la présidence de l'UMP, ajoutant qu'on ne le saura qu'après le recomptage des voix "dans 4 ou 5 fédérations" litigieuses.
19h30 : Alain Juppé annonce que Jean-François Copé et François Fillon acceptent sa médiation.
16h30 : Jean-François Copé annonce qu’il acceptera le "verdict" d'Alain Juppé. Dans le même temps, Valérie Pécresse, soutien de Fillon, refuse que le maire de Bordeaux tranche sur la base des travaux de la Commission nationale des recours quelle juge "remplie de membres copéistes".
14h00 : La Cocoe reconnaît que trois circonscriptions d'outre-mer n'ont pas été "prises en compte". Mieux, l'organe interne reconnaît qu'une nouvelle addition des votes aboutirait "vraisemblablement" à une inversion des résultats. Elle demande à la Commission nationale de recours de l’UMP de statuer en publiant des "résultats définitifs après examen d'éventuels recours internes".
13h45 : Alain Juppé accepte d'arbitrer le conflit Fillon/Copé. Il prône l'instauration "d'une instance collégiale composée, sous [sa] présidence, de représentants des deux candidats et de personnalités n'ayant pas pris parti", qui
itexaminerait "dans un délai de dix jours" les résultats de l'élection. Il affirme que cette proposition ne tiendrait que jusqu'à 20 heures ce soir.
Le maire de Bordeaux avait été sollicité par François Fillon pour dénouer la crise, ce dernier souhaitant qu’Alain Juppé prenne la présidence du parti de manière temporaire.
"Je n'ai pas l'intention de me laisser instrumentaliser dans les confrontations délétères", a souligné le co-fondateur du parti d’opposition. "Ce qui est désormais en cause, ce n'est plus la présidence de l'UMP, c'est l'existence même de l'UMP. Notre mouvement est menacé d'éclatement, voire de disparition. Ce serait un séisme dans la vie démocratique de notre pays", écrit-il sur Twitter, entendant mettre fin à "ce scénario désastreux".
12h20 : Jean-François Copé propose qu'Alain Juppé assiste comme "observateur" à la Commission nationale des recours. Un peu plus tôt, pourtant, le président de l'UMP avait refusé la "médiation" d'Alain Juppé.
12h00 : Jean-François Copé annonce qu’il saisit la commission nationale des recours du parti.
Dans la matinée : Le nouveau président de l'UMP a accusé l'équipe de l'ancien Premier ministre d'"opérations massives, délibérées, préméditées de fraude" en Nouvelle-Calédonie, l'un des départements d'outre-mer au cœur du litige.
François Fillon a revendiqué la, veille au soir sur TF1 la victoire avec 26 voix d'avance après l'omission de 1 304 suffrages outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte).
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Copé : "C'est l'histoire d'un perdant qui... par Europe1fr