logo

À Alger, Arnaud Montebourg minimise le bras d'honneur de Longuet

Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a tenté d'éteindre, dimanche, à Alger, la polémique suscitée par le geste de l'ancien ministre de la Défense en soulignant qu'il s'agissait d'un "acte individuel".

Le ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg a balayé dimanche à Alger le bras d'honneur de l'ex-ministre de la Défense Gérard Longuet sur une éventuelle repentance de la France envers l'Algérie en le qualifiant d'"acte individuel".

"Nous construisons l'avenir. Cela suppose que tout ce qui entretient la polémique sur le passé fasse l'objet de l'indifférence la plus notoire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'occasion d'une visite d'une journée à Alger.

"Je crois que François Hollande a écrit depuis longtemps, dit, il l'a à nouveau montré dans un certain nombre d'actes mémoriels que nous devions avoir un regard lucide sur notre passé et partagé de surcroît" avec les Algériens, a ajouté M. Montebourg.

"C'est la raison pour laquelle je n'attacherai pas davantage d'importance à ce qui reste un acte individuel d'un homme qui prend ses propres responsabilités pendant que nous prenons les nôtres, beaucoup plus importantes", a ajouté le ministre.

M. Montebourg est le quatrième ministre français à se rendre en trois mois en Algérie pour préparer la visite d'Etat du président Hollande prévue en décembre en vue d'une "nouvelle ère" dans les relations de l'ancienne puissance coloniale avec l'Algérie.

Ce bras d'honneur jeudi dernier devant les caméras françaises a provoqué une vive polémique en France et a été violemment condamné en Algérie, sans qu'il y ait eu de réaction officielle d'Alger.

AFP