L’Union cycliste internationale (UCI) a effacé le palmarès du coureur américain, convaincu de dopage aux États-Unis. "Armstrong n'a pas sa place dans le cyclisme", a ainsi déclaré le président de l'UCI, Pat McQuaid.
Ce qui devait arriver, arriva. Lance Armstrong vient officiellement de perdre ses sept titres du Tour de France remportés consécutivement entre 1999 et 2005. L’Union cycliste internationale (UCI) par la voix de son président, l’Irlandais Pat McQuaid, a en effet confirmé, lundi 22 octobre, les sanctions prononcées en août dernier par l'agence américaine antidopage (Usada).
L’instance avait radié à vie l’Américain et l'avait privé de l'ensemble de ses titres depuis 1998. L'Usada avait en effet établi que le coureur texan était au cœur d'un vaste programme de dopage durant toute sa carrière. Dans son rapport de 202 pages accompagné de quelque 1 000 pages de témoignages, publié le 10 octobre, l'agence accusait Armstrong d'avoir "monté le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport". Mais seule l'UCI pouvait valider la sanction prise par l’Usada au-delà du territoire américain.
"Armstrong n'a pas sa place dans le cyclisme"
Quel gâchis ... Que de temps perdu...
— jerome pineau (@jejeroule44) Octobre 22, 2012C’est désormais chose faite. "Armstrong n'a pas sa place dans le cyclisme", a ainsi déclaré le président de l'UCI, Pat McQuaid, à l'occasion d'une conférence de presse tenue lundi à Genève. L’Irlandais a en outre déclaré qu'il n'avait "pas l'intention de démissionner" malgré les critiques à l'encontre de sa Fédération pour son action passée à l'égard de Lance Armstrong.
Le Texan, aujourd'hui âgé de 41 ans, a pris sa retraite définitive de cycliste professionnel début 2011. Le "héros" revenu d'un cancer des testicules restera donc officiellement comme un coureur dopé aux injections d'EPO, aux transfusions sanguines et aux pilules de testostérone.