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Malala Yousufzai : terrorisée, mais pas réduite au silence

Au menu de la presse internationale, l'étrange disparition au Mexique du cadavre d'un baron de la drogue, tué par l'armée et l'indignation des journaux pakistanais après la tentative d'assassinat par les talibans d'une fillette de 14 ans.

Dans les journaux du monde entier ce mercredi, on parle d’une affaire aux circonstances étranges. La marine mexicaine a annoncé cette semaine avoir tué un baron de la drogue. Mais personne ne sait où est passé son corps.
C’était pourtant l’un des hommes les plus recherchés du Mexique. Il s’agit de Herberito Lazcano, dit el Lazca, un dangereux criminel à la tête du cartel des Zetas. C’est une prise de choix pour le gouvernement qui mène une lutte anti-drogue. Pourtant, personne ne sait ou est passé sa dépouille. Le journal mexicain Vanguardia : s’interrogent donc : "Ont-ils vraiment tué el Lazca ?" Le gouvernement ne se serait-il pas un peu trop avancé en annonçant la mort de celui qu’on surnomme le bourreau ?

Le journal catalan La Vanguardia s’interroge lui sur des rumeurs qui parlent d’un mystérieux groupe armé ayant récupéré le cadavre. C’est un flop pour le gouvernement qui promettait 2,3 millions de dollars pour toute information pouvant conduire à l’arrestation de Lazca.

Au Pakistan, les journaux s’indignent de l’agression dont a été victime une fillette de 14 ans, connue pour son engagement en faveur des droits des femmes et des enfants.

Pour le Pakistan Today, Malala Yousafzai serait terrorisée mais pas réduite au silence.
La couverture est complétée par un édito très remonté contre les talibans : aucun être humain, pas même un taliban, ne peut trouver de justification à l’attaque sauvage d’une fillette de 14 ans. Certains ont essayé, il faut les combattre.

Pour le site Internet Dawn, c’est tout le Pakistan qui se presse au chevet de la petite Malala Yousufzai, à commencer par le premier ministre pakistanais, qui demande les meilleurs traitements pour soigner la fillette.