logo

Presse française, Mercredi 29 août. Au menu de la presse française ce matin, la mise en place des 150 000 «emplois d’avenir», qui ne semblent enthousiasmer ni la gauche, ni la droite. Le flirt discret du gouvernement avec le patronat français. Et la règle du non-cumul des mandats qui, elle, n’enthousiasme pas les élus.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook
On commence cette revue de presse française avecLibération, qui revient sur la présentation aujourd’hui par le gouvernement de ses «emplois d’avenir», une mesure destinée à lutter contre le chômage des 16-25 ans.
15 ans après, le gouvernement a décidé de relancer la mesure-phare des années Jospin. 150 000 contrats vont être créés dans les deux années qui viennent, pour un coût estimé à 1,5 milliard d’euros annuel. «La gauche réembauche», titre Libération, en évoquant une «anomalie française» : «les taux d’échec et les difficultés des jeunes sur le marché du travail», «supérieurs à ceux des autres pays européens». Mais cette nouvelle version des emplois-jeunes va-telle suffire à changer la donne? D’après Libé, «il manque une grande ambition à ce dispositif étriqué».
Pas d’enthousiasme non plus du côté de la droite, qui parle d’une énième version d’«emplois aidés».Le Figaro rappelle que ces contrats seront signés pour une durée d’un à trois ans, et pointe notamment l’absence d’accès à la formation. «Au lieu d’inventer des emplois publics précaires et artificiels, en un mot des emplois fictifs, mieux vaudrait créer d’urgence un environnement qui incite les entreprises à embaucher».
La création de cet environnement favorable, le gouvernement s’y emploie en multipliant les gestes apaisants à l’égard du patronat, après un été plutôt tendu. D’après le Monde, qui évoque «le flirt discret de l’Elysée avec les patrons», ça irait mieux. Le gouvernement  va se rendre en force à l’université d’été du Medef, qui commence aujourd’hui, avec un discours inaugural du premier ministre en personne -  ce qui n’était pas arrivé depuis 1998.
Le face à face entre Ayrault et Parisot, l’affiche de la journée, est également à la Une des Echos. Et si la solution était le «donnant-donnant» ? C’est en tout cas le marché défendu par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui explique que «patronat et syndicat doivent faire preuve de responsabilité économique».
On reste sur le terrain de l’emploi, en quelque sorte, avec ce message que la patronne du PS, Martine Aubry, a envoyée hier aux parlementaires - une lettre où elle les enjoint de choisir entre leur mandat national et leurs responsabilités locales. La première secrétaire remet sur le tapis une règle plébiscitée par les militants socialistes, avant de devenir l’engagement 48 du programme de François Hollande, rappelle le Parisien. Mais les élus renâclent, surtout les sénateurs.
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.