Au lendemain d'attaques qui ont fait une dizaine de morts en Irak, au moins 107 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, ce lundi matin, suite à une série d'attentats dans plusieurs villes à travers le pays, dont la capitale Bagdad.
AFP - Au moins 107 personnes ont été tuées dans les attentats qui ont secoué l'Irak lundi, les plus sanglants depuis deux ans, selon un nouveau bilan communiqué par les autorités.
Au moins 214 personnes ont été blessées dans cette série de 27 attaques qui ont touché 18 villes irakiennes, dont la capitale Bagdad, selon les autorités dont le bilan précédent faisait état de 91 morts.
Il s'agit des attaques les plus meurtrières depuis le 10 mai 2010 lorsque 110 personnes avaient péri dans les violences, notamment dans l'explosion de voitures piégées
itstationnées sur le parking d'une usine textile du sud de Bagdad.
Lundi, l'attentat le plus sanglant a touché la ville de Taji, à 25 km au nord de la capitale irakienne, où 42 personnes ont été tuées et 40 autres blessées, selon des deux sources médicales.
De nombreux policiers et soldats figurent parmi les victimes.
Par ailleurs, tôt dans la matinée, des hommes armés ont fait irruption dans une base militaire, près de la ville de Doulouiya (90 km au nord de la capitale), où ils ont tué 15 soldats, selon une source au ministère de l'Intérieur et un lieutenant de l'armée.
Bagdad n'a pas été épargnée. Dans le bastion chiite de Sadr City, 12 personnes sont mortes dans l'explosion d'une voiture piégée. Trois autres ont péri dans le quartier d'Husseiniyah, lors d'une attaque similaire, selon des sources sécuritaire et médicale.
Cette vague d'attentats n'a pas été revendiquée. Al-Qaïda en Irak avait annoncé dimanche son intention d'intensifier son combat dans le pays.