Presse internationale, Mardi 17 juillet 2012. Au menu de la presse internationale ce matin, l’opération lancée par les rebelles de l’ASL sur Damas, et les grands et petits malheurs pré-JO de Londres.
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On commence cette revue de presse internationale avec la situation en Syrie, où les rebelles ont lancé une opération de grande envergure dans la capitale, Damas.
Les affrontements qui touchent désormais la capitale sont une étape de plus dans l’escalade de la violence, une étape peut-être décisive, un tournant, dans la guerre qui oppose les insurgés au régime, cette guerre civile qui se déroule sous le regard impuissant de la communauté internationale. «Le monde est désemparé» face à ce qui se passe en Syrie, constate le quotidien émirati Gulf News, en écrivant que Washington comme Moscou continuent à regarder de loin ce qui se passe en Syrie, les Américains parce qu’ils ne veulent en aucun cas se mêler d’une telle affaire en pleine année électorale, les Russes parce qu’ils savent que même un virage à 180 degrés vis-à-vis de Bachar El Assad ne suffirait pas à modifier l’ordre des choses en Syrie, du moins tant que celle-ci bénéficie du soutien iranien.
On passe maintenant en Grande-Bretagne, où l’on se prépare à l’ouverture des Jeux olympiques. A 10 jours du jour J, tout n’est pas encore tout-à-fait prêt. The Guardian se demande ce qui pourrait aller de travers dans la dernière ligne droite, en revenant notamment sur le retentissant fiasco de la société de sécurité G4S, qui a obligé l'armée à mobiliser en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires pour remplacer les gardes privés qui manquaient à l’appel.
Et puis il y a fatalement les petits incidents qui ne s’avèrent pas trop graves, et qui ont au moins le mérite d’amuser les lecteurs de la presse, comme la mini-polémique Heathrow avec l'arrivée des premières délégations étrangères, sur laquelle revient The Guardian, qui raconte que l’aéroport de la capitale a connu la journée " la plus chargée qu'il ait jamais connue", avec 236 955 passagers, soit 3000 de plus que lors des pics des étés précédents - d’où forcément pas mal de mécontentement, et une petite pagaille, qui a valu notamment à l’équipe de voile australienne d’attendre la voile de son bateau pendant de longues heures à l’aéroport.
L’autre problème, dont fait état The Independent, c’est le réseau de transport londonien, un réseau congestionné et qui est considéré comme LE talon d'Achille de ces JO. La délégation américaine a mis 4 heures pour parcourir les quelque 26 kilomètres entre l’aéroport et le centre-ville, un drame qui a donné lieu à des messages déchirants envoyés par les athlètes sur les réseaux sociaux, comme ce tweet envoyé par le champion olympique de sauts d’obstacle Kerron Clement : «les athlètes ont sommeil, ils ont faim et ils ont envie de faire pipi… vraiment, tout ça ne donne pas du tout une première bonne impression de Londres». Mais que Kerron Clement se rassure: la capitale va rapidement disposer de 48 km de files censées éviter aux VIP de se retrouver coincés dans les embouteillages, et donc de voir leur précieuse vessie malmenée.
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