On commence cette revue de presse internationale au Mali, où les islamistes d'Ansar Dine continuent de saccager des lieux sacrés de Tombouctou.

Deux mausolées de la grande mosquée Djingareyber, l’un des trois plus importants édifices religieux de la ville, ont été rasés hier matin, rapporte The New York Times, qui explique que c’est au nom-même des principes de l’islam que les pilleurs de tombes disent agir. Le journal évoque un pays, la Mali, qui sombre dans le chaos, envahi par les armes en provenance de la Libye. Le Mali présenté pendant des années comme l’une des rares démocraties du monde musulman, et où les salafistes ont pu trouver refuge. Le Nord-Mali est devenu un véritable sanctuaire pour les salafistes algériens après la fin de la guerre civile, en 2002, analyse le journal, qui explique aussi comment les islamistes ont su finalement retourner à leur profit l’alliance nouée avec les touaregs du MNLA, prenant entièrement le contrôle de cette zone de non-droit, où les uns et les autres ont pu exercer leurs activités criminelles en toute impunité, des enlèvements de ressortissants européens au trafic de drogue.

En Grande-Bretagne, à Londres, les Jeux olympiques débutent dans 15 jours. La capitale britannique est en pleine effervescence, mais pour les habitants d’une tour hlm de la ville l’heure n’est vraiment pas à la fête. The Guardian nous apprend  que des résidents, qui voulaient bloquer un projet de missiles antiaériens sur le toit de leur HLM durant les JO, ont été déboutés, hier, par la Haute Cour de Londres. Le tribunal a estimé que le ministère de la Défense avait travaillé en bonne intelligence avec eux sur le problème, et qu’il n’y avait donc pas lieu de revenir là-dessus.

Les JO de Londres irritent visiblement pas mal The Guardian, puisque le journal évoque un événement sous haute sécurité, finalement tout à fait confiné, et sous la coupe des sponsors et des entreprises. Pourquoi ne pas avoir organisé des Jeux qui soient fidèles à l’esprit olympique, des jeux pour tous? s’interroge le journal,  en écrivant qu’il est évidemment trop tard pour y changer quoi que ce soit.

Enfin en Corée du Nord, une femme est en train de faire beaucoup parler d’elle. Il s’agit d’une jeune une femme qui est apparue régulièrement ces derniers jours aux côtés de Kim Jong-Un, et dont on ignore les liens avec le nouveau jeune dirigeant. La jeune femme en question, qui aurait entre une vingtaine ou une trentaine d’années, alimente beaucoup de spéculations, dans la presse internationale, et notamment dans The Independent, qui se demande si cette jeune femme n’est pas un vieil amour perdu du nouveau cher dirigeant, et que son père, Kim Jong Il, aurait empêché de courtiser à sa guise - voilà pour la version romanesque, nord-coréenne de Roméo et Juliette. Une hypothèse extrêmement difficile à vérifier, et qui est par ailleurs contestée par d’autres journaux, notamment sud-coréens, qui supputent quant à eux qu’il s'agit plutôt de la jeune soeur de Kim Jong-Un, Yo-Jong. Pour d'autres encore, il s’agirait tout simplement l’épouse du patron de la Corée du Nord.

Kim Jong Un et sa mystérieuse compagne qui ont assisté lundi à un joli spectacle mettant en scène des personnages de dessin animé, dont Mickey Mouse, Minnie et Winnie l’Ourson. Et ils ont eu l’air de bien s’amuser, rapporte Foreign Policy, contrairement à la compagnie Disney, qui s’est fendue d’un communiqué pour dire qu’elle «n’(avait) donné aucune autorisation pour l’utilisation de ses personnages de dessin animé» ...

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