![Benoît XVI apporte son soutien à son bras droit dans le scandale du "Vatileaks" Benoît XVI apporte son soutien à son bras droit dans le scandale du "Vatileaks"](/data/posts/2022/07/17/1658058835_Benoit-XVI-apporte-son-soutien-a-son-bras-droit-dans-le-scandale-du-Vatileaks.jpg)
Dans la tourmente "Vatileaks", qui résulte de la fuite de documents confidentiels, le n°2 du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a reçu le soutien de Benoît XVI ; lequel a qualifié les attaques contre le cardinal Bertone de critiques "injustes".
AFP - Le pape Benoît XVI a exprimé son plein soutien à son numéro deux, le cardinal secrétaire d'Etat italien Tarcisio Bertone, qui s'est récemment retrouvé au coeur d'attaques internes au Vatican révélées par la fuite de documents confidentiels, "Vatileaks".
"Ayant relevé avec amertume les injustes critiques qui ont été émises à votre encontre, j'entends vous renouveler l'expression de ma confiance personnelle", écrit le pape dans une lettre rendue publique mercredi, qu'il a rédigée avant son départ mardi pour sa résidence d'été de Castel Gandolfo, selon un communiqué du Vatican.
Benoît XVI a rappelé qu'il lui avait déjà manifesté sa confiance dans une lettre le 15 janvier 2010, dont le contenu reste pour lui "inchangé".
"Je désire vous exprimer ma profonde reconnaissance pour votre proximité discrète et pour votre conseil éclairé que j'ai trouvés de particulière utilité durant les derniers mois", a ajouté Joseph Ratzinger, faisant allusion au scandale "Vatileaks" marqué par l'arrestation en mai de son majordome Paolo Gabriele soupçonné d'avoir subtilisé des lettres adressées au pape.
Tarcisio Bertone, ancien collaborateur du cardinal Ratzinger quand il était avant son élection en 2005 à la tête de la puissante Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), avait été choisi en 2006 par le pape pour ce poste de confiance.
Mgr Bertone, qui aura 78 ans en décembre --soit trois ans de plus que l'âge de la retraite prévu normalement pour les cardinaux-- a proposé plusieurs fois de démissionner, mais le pape a refusé à chaque fois de le laisser partir.
Depuis janvier, des centaines de documents confidentiels ont "fuité" du Vatican à la presse italienne et ont été rassemblés dans un livre à succès, "Sua Santita" ("Sa Sainteté") du journaliste Gianluigi Nuzzi.
Beaucoup de ces documents révèlent des aigreurs à l'égard de la gestion du salésien Bertone, ancien archevêque de Gênes (centre-nord), jugé par ses adversaires maladroit, mauvais stratège, et surtout manquant d'expérience diplomatique, en n'étant jamais passé par la carrière des nonces.