Pour la Haute Cour constitutionnelle égyptienne, l'actuel Parlement n'a pas été élu dans des conditions "constitutionnelles". Un peu plus tôt, la candidature à la présidentielle de l'ex-Premier ministre Ahmed Chafik avait été validée.
20h10. Les États-Unis appellent l'Égypte à respecter le processus "démocratique". Washington espère que le peuple égyptien "obtienne ce pour quoi il a combattu" lors de la révolte.
20h05. Interrogé par la télévision privée Dream TV, le candidat islamiste à la présidence Mohammed Morsi a déclaré "respecter" l'arrêt de la Cour invalidant l'élection d'un tiers des 498 membres du Parlement. Il s'est toutefois dit "mécontent" de la mesure validant la candidature de son rival à la présidentielle.
19h32. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA, au pouvoir) annonce le maintien du second tour de l'élection présidentielle ce week-end.
19h12. Dix-sept organisations égyptiennes de défense des droits de l'Homme, dont l'Egyptian Initiative for Personal Rights et le Hisham Mubarak Law Centre, ont demandé l'annulation d'une décision de justice rendue mercredi 13 juin donnant plus de pouvoirs à l'armée. Cette mesure, qui doit durer jusqu'à l'élaboration d'une nouvelle Constitution, permet à la police militaire et aux officiers de l'armée d'arrêter des civils. Une prérogative dont ils ne disposaient plus depuis l'expiration, fin mai, de l'état d'urgence.
17h17. Un haut dirigeant des Frères musulmans égyptiens, Mohammed Beltagui, qualifie la décision de la cour de "coup d'État" sur la page Facebook des Frères musulmans .
17h16. Arrivé en deuxième position au premier tour de la présidentielle, les 23 et 24 mai, Ahmed Chafik a salué un jugement "historique" lors d'un meeting au Caire, affirmant qu'il renforçait sa légitimité.
it17h05. Les activistes réunis devant la Cour, au Caire, appellent à manifester vendredi place Tahrir, rapporte la correspondante Mohamed Morsi de FRANCE 24 au Caire, Sonia Dridi. "À bas le régime militaire, scandent des manifestants qui soupçonnent l'armée d'être derrière ces décisions", précise la journaliste.
it16h39. L'ancien candidat islamiste dissident Abdel Moneim Abou Fotouh évoque "un coup d'État" dans un communiqué mis en ligne sur Facebook. "Maintenir le candidat de l'armée (dans la course) et renverser le parlement élu après avoir accordé à la police militaire le droit de procéder à des arrestations est un véritable coup d'État et quiconque pense que des millions de jeunes vont le laisser se produire se leurre", écrit-il.
16h05. La Haute cour constitutionnelle égyptienne a déclaré que le Parlement actuel n'avait pas été élu dans des conditions "constitutionnelles" et que sa composition était "entièrement illégale", a rapporté l'agence officielle Mena.
16h00. Le président de la Cour Farouk Soltan a déclaré à Reuters que l'invalidation d'un tiers des sièges de l'Assemblée du peuple entraînera "la dissolution de la chambre basse du parlement dans sa totalité car la loi qui a gouverné le déroulement des élections est contraire aux règles de la constitution". Il a par ailleurs expliqué que l'exécutif sera chargé de convoquer un nouveau scrutin. Les premières élections législatives depuis la chute du président Hosni Moubarak ont eu lieu entre novembre et janvier dernier et ont consacré une nette victoire des islamistes.
INFOGRAPHIE
15h12. La confrérie islamiste a pris acte de la décision de la Cour constitutionnelle et a indiqué qu'elle maintenait son candidat Mohamed Morsi dans la course à la magistrature suprême. "C'est une réalité maintenant et nous allons devoir faire avec", a déclaré Mahmoud Gozlan, porte-parole des Frères musulmans.
14h30. Les deux décisions de la cour ont été accueillies par des cris hostiles de la part des manifestants qui se trouvent devant le tribunal, constate la correspondante de France 24 au Caire, Sonia Dridi. "C'est une grosse déception pour les révolutionnaires", indique-t-elle. La Haute cour constitutionnelle a suivi l'avis des experts selon lesquels un individu ne peut être privé de ces droits politiques s'il n'a commis aucun crime.
it14h27. Ahmed Chafik, l'ex-Premier ministre du président déchu Hosni Moubarak, pourra être candidat au second tour de la présidentielle, les 16 et 17 juin, a annoncé la Cour constitutionnelle égyptienne qui a invalidé une loi interdisant aux piliers de l’ancien régime Moubarak de se présenter aux élections. Ahmed Chafik affrontera le candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi. La Cour a également invalidé un tiers des 498 sièges du Parlement, où dominent les islamistes, en estimant que certaines règles appliquées lors des législatives de février étaient contraires à la Constitution.
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