logo

En Ouganda, l'excision est souvent un passage obligé

Dans un village de l'est de l'Ouganda, la tribu des Sabini pratique encore l'excision. À partir de 8 ans, des filles subissent ce rituel de passage. Attention, certaines images de ce reportage peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Les gestes sont rituels, ancrés dans la coutume de cette tribu de l'est de l'Ouganda : les filles sont recouvertes de boue et de cendres, un symbole de beauté, pour se préparer à la cérémonie.

L'heure arrivée, elles tombent chacune leur tour sur le sol et sont excisées, sous l'oeil attentif de tous les villageois.

Les femmes qui pratiquent l'excision utilisent toute sorte d'ustensiles : couteau, lame de rasoir et même des bout de verres.

Ne pas montrer sa peine fait partie du rituel, qui est vu comme un passage à l'âge adulte.

Les jeunes femmes, dont certaines n'ont que 8 ans, sont maintenant considérée comme prêtes pour le mariage.

L'excision est une pratique depuis longtemps condamnée par la communauté internationale. Elle est jugée inutile et violente, mais elle est encore très répandue dans les villages africains.

La lutte contre l'excision fait partie des grands programmes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis des années. En Afrique, environ trois millions de filles seraient encore concernées par cette pratique, chaque année.