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Victoria Azarenka, n°1 mondiale, s'entoure d'une équipe 100 % française

La n°1 mondiale Victoria Azarenka est de nationalité bélarusse mais son équipe est entièrement composée de Français. Son dernier renfort n'est autre qu'Amélie Mauresmo. L'ex-joueuse française a préparé Azarenka à la veille de Roland-Garros.

AFP - Victoria Azarenka est bélarusse mais la N.1 mondiale joue un peu à domicile à Roland-Garros où elle est entourée par son équipe 100% française et sa dernière recrue, Amélie Mauresmo.

Sam Sumyk, l'entraîneur breton de la nouvelle merveille du tennis, avait décidé de prendre quelques jours de repos avant le début de Roland-Garros dimanche. C'est donc Amélie Mauresmo qui s'est chargée de préparer Azarenka cette semaine, en tapant des balles et en discutant, beaucoup.

"Amélie aime parler et moi écouter", souligne la joueuse aux longs cheveux blonds, née il y a 22 ans à Minsk et qui a retenu comme principal conseil l'importance "d'être moi-même en toute circonstance".

Cela fait six semaines que l'ancienne N.1 mondiale a rejoint la structure de l'actuelle N.1 mondiale, où la France est omniprésente.

Outre Sumyk, qui entraîne la Bélarusse depuis début 2010 et qui l'a conduite à son premier titre du Grand Chelem à l'Open d'Australie en janvier, la "Team Azarenka" se compose également de deux autres Français: un chiropracteur, Jean-Pierre Bruyère, et un sparring-partner de 32 ans, Julien Jeanpierre, ancien 133e mondial et vainqueur de l'Open d'Australie juniors en 1998.

Cette équipe, "ma famille", dit Azarenka, est entièrement dévouée à la jeune patronne qualifiée par tous d'agréable, d'extravertie et de "marrante".

Noël ensemble

Signe d'une vraie complicité, ils ont passé le dernier Noël ensemble, en compagnie de Sergei Bubka Jr, 170e mondial et petit ami d'Azarenka, ainsi que du père de celui-ci, la légende du saut à la perche.

Le rôle de Mauresmo, la dernière venue, est d'abord de conseiller la Bélarusse. "Lui faire gagner du temps grâce à mon vécu et mon expérience", résume la Française de 32 ans, retraitée des courts depuis 2009 et qui avait déjà vécu une première expérience similaire avec Michaël Llodra.

"Je suis contente de l'avoir à bord, explique Azarenka. Elle a beaucoup d'expérience et de choses à m'apprendre, pas seulement sur le court mais aussi en dehors, comment gérer une carrière. Je ne pense pas avoir besoin d'un changement majeur dans mon jeu. Elle est là pour travailler sur les détails."

Lorsque Mauresmo a rejoint sa structure début avril, Azarenka venait tout juste de subir sa première défaite de la saison, après vingt-six succès de suite, série stoppée à Miami par... la Française Marion Bartoli.

Depuis, elle n'a plus gagné de tournoi mais a confirmé, avec deux finales à Stuttgart et Madrid, qu'elle serait l'une des grandes prétendantes au titre à Roland-Garros, même si la terre battue n'est pas sa meilleure surface.

Systématiquement submergée par l'émotion et la pression, Mauresmo n'a jamais dépassé les quarts de finale Porte d'Auteuil. Battue à ce stade en 2011 par la future championne Li Na, Azarenka veut aller plus loin cette année.

"On vient pour gagner, comme toujours", conclut Sam Sumyk.