
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assiste à une session parlementaire, à Kiev, le 17 juillet 2025. © Vadym Sarakhan, AP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau estimé, jeudi 7 août, qu'une rencontre en face-à-face avec son homologue russe Vladimir Poutine constituait une "priorité très claire", au lendemain de la rencontre entre le maître du Kremlin et l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou.
"Nous avons répété en Ukraine à plusieurs reprises que la recherche de véritables solutions peut être réellement efficace au niveau des dirigeants", a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.
Volodymyr Zelensky a également indiqué qu'il allait discuter jeudi avec le chancelier allemand Friedrich Merz et les dirigeants de la France et l'Italie dans le but de "réaliser de réels progrès sur la voie de la paix et garantir l'indépendance de l'Ukraine en toutes circonstances".
Une rencontre au niveau des dirigeants est une "priorité très claire" et peut "déboucher sur une paix véritablement durable", a-t-il insisté.
Dans une soudaine accélération diplomatique des efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, envahie par la Russie depuis début 2022, et à quelques jours de l'expiration d'un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi une rencontre "très bientôt" avec Vladimir Poutine.
Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky.
Le Kremlin a également annoncé jeudi matin une rencontre Trump-Poutine "dans les prochains jours".
Volodymyr Zelensky a de son côté échangé avec Donald Trump au téléphone mercredi, après la visite de Steve Witkoff à Moscou. Plusieurs dirigeants européens ont également pris part à cette conversation.
Le dirigeant ukrainien a déclaré jeudi matin qu'il avait prévu de tenir "plusieurs" conversations au cours de la journée, notamment avec le chancelier allemand Friedrich Merz, ainsi qu'avec des responsables français et italiens.
"Il y aura également des communications au niveau des conseillers à la sécurité nationale", a-t-il ajouté, pour forcer la Russie à "prendre des mesures concrètes pour mettre fin à son agression".
Avec AFP