Presse internationale, Mardi 20 décembre. Au menu de la presse internationale ce matin, la mort de Kim Jong-Il en Corée du Nord, et les pressions de l’opposition syrienne en faveur d’une force de dissuasion arabe.
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On commence cette revue de presse internationale avec l’annonce de Bachar El Assad d’autoriser la venue d’observateurs en Syrie.
C’est une annonce qui a été reçue avec méfiance par le Quai d’Orsay, et plus encore par l’opposition syrienne, à voir à la Une du quotidien libanais L’Orient Le Jour, qui explique que l’opposition syrienne veut plus, elle veut «une force de dissuasion arabe» et dénonce une «manœuvre» dilatoire de Bachar El Assad.
Mais qu’on se rassure, les dictateurs ne sont plus ce qu’ils étaient d’après Foreign Policy. Bachar El Assad, et les autres, Kadhafi, Ben Ali et Moubarak, c’est quand même plus «light» qu’Hitler ou Staline écrit la revue, avec un zeste de provocation, bien sûr. Des tyrans qui ont connu une très mauvaise année 2011, qui s’achève avec la mort de Kim Jong-Il, qui remporte la palme de dictateur «le plus fou et le plus mégalomane» décerné par Foreign Policy.
Le «cher leader» nord-coréen qui vient de s’éteindre à 69 ans selon sa bio officielle, une disparition qui a donné lieu à des scènes surréalistes dans le pays, à la Une du Guardian ce matin. Le journal titre sur les larmes des Nord-Coréens et s’interroge, que va-t-il advenir de la Corée du Nord ?
Le pays vient de recevoir le soutien de ses alliés, Chine et Russie en tête, mais le reste du monde «retient son souffle et attend».
La Corée du Nord tentée de montrer ses muscles pour asseoir son pouvoir, c’est à voir également avec un dessin publié ce matin par The Guardian, où l’on voit la dynastie Kim, version père, fils et petit-fils, de plus en plus petits justement, et derrière eux, un drapeau nord-coréen chaque fois plus grand.
Outre cette lutte de pouvoir entre le successeur de Kim Jong-Il, son fils Kim Jon-Un, et les cadres du régime, la presse étrangère revient également sur les querelles possibles au sein même du clan Kim, des spéculations auxquelles se livre notamment The Daily Beast.
L’opacité du régime nord-coréen nourrit beaucoup d’inquiétude, évoquées dans The New York Times, qui s’en prend ce matin aux services de renseignements américains. Le journal accuse le département d’Etat de tout ignorer de ce qui se passe réellement en Corée du Nord.
Les Etats-Unis qui ont réagi très prudemment pour l’instant à la mort du dirigeant nord-coréen, à voir, toujours, dans The New York Times, qui revient sur la façon dont la transition risque d’influencer les négociations bilatérales sur le nucléaire, l’aide alimentaire, mais aussi sur les relations avec la Corée du Sud, où 29 000 Gis sont toujours présents.
Kim Jong-il disparaît et avec lui l’une des cibles préférées de la presse, qui s’est souvent moquée de ses lubies. Sa mort est d’ailleurs l’occasion d’ultimes moqueries, comme ce top 10 des idées les plus saugrenus véhiculées par son régime et établi par le site gawker, où l’on retrouve les pires intox assénées aux petits enfants de Corée du Sud à l’école. En numéro un: Kim Jong-Il était «surnaturel».
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