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Les dirigeants des partis politiques grecs, qui ne sont toujours pas parvenus à s'entendre sur l'identité du prochain Premier ministre, entament ce jeudi leur quatrième jour de négociations. Lucas Papademos fait toujours figure de favori.

AFP - Les chefs des deux principaux partis grecs, Georges Papandréou du Pasok (socialiste) et Antonis Samaras de la Nouvelle-Démocratie (droite) se rencontrent de nouveau jeudi matin à la présidence grecque dans le but de désigner un Premier ministre de consensus.

Cette réunion annoncée pour 08H00 GMT a été convoquée mercredi soir par le président de la République Carolos Papoulias, après l'échec d'une première rencontre Papandréou-Samaras qui s'est terminée sans décision sur un successeur à Georges Papandréou.

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"nous ne sommes pas à l'abri de nouveaux rebondissements"

Selon les médias jeudi matin, Lucas Papademos, l'ex gouverneur de la banque centrale grecque et ex-vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), faisait de nouveau figure de favori.

Selon une source proche du Pasok, M. Papandréou s'est entretenu au téléphone mercredi avec M. Papademos, 64 ans, qui est actuellement enseignant à Harvard (Etats-Unis).

Depuis dimanche, après un accord historique entre le Pasok et la ND pour un gouvernement de coalition, la Grèce vit un thriller politique, suivi de très près par les créanciers du pays, l'UE et le FMI qui pressent pour "une solution claire" en Grèce, afin que le pays mette en place rapidement l'accord européen sur la deuxième aide au pays pour lui éviter une faillite.

Une "clarification politique" est nécessaire en Italie et en Grèce, a dit jeudi à Pékin la directrice générale du FMI Christine Lagarde, alors que les bourses dans le monde sont déstabilisées après l'annonce du départ des chefs de gouvernement des deux pays européens.

La majorité des quotidiens grecs de jeudi, exprimaient leur "indignation" pour le retard pris dans les tractations entre les partis.

"Angoisse après l'indignation" titrait Kathimérini (libéral). Ta Néa (socialiste) et Elefthérotypia (gauche) qualifiaient les négociations "d'operette". L'hebdomadaire satirique To Pontiki désignait en une la photo du futur Premier ministre grec, la chancelière allemande Angela Merkel, dont l'attitude est déterminante dans le plan de sauvetage du pays.