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L'UE menace Damas de nouvelles sanctions si la répression continue

Par la voix de son président, Herman Van Rompuy, l'Union européenne a condamné une nouvelle fois "la violence contre la population" syrienne, se déclarant prête à prendre de nouvelles sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.

AFP - L'Union européenne est prête à prendre de nouvelles sanctions à l'encontre de la Syrie si la répression des manifestations contre le régime ne cesse pas, a averti dimanche son président, Herman Van Rompuy.

Les dirigeants de l'UE, réunis en sommet à Bruxelles, "se sont déclarés fortement préoccupés par la violence contre la population" et "imposeront de nouvelles mesures restrictives contre le régime" si la répression ne cesse pas, a déclaré M. Van Rompuy devant la presse.

L'Europe a déjà adopté sept séries de sanctions contre Damas, notamment un embargo sur les armes et les livraisons de pétrole.

Les dirigeants européens ont également de nouveau appelé, dans la déclaration finale du sommet, le président syrien Bachar al-Assad à "quitter le pouvoir pour permettre une transition politique".

Les Européens "condamnent dans les termes les plus forts la brutale répression", qui a fait, selon l'ONU, plus de 3.000 morts depuis le début du mouvement de contestation.

Ils ont également demandé de nouveau "à tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU d'assumer leurs responsabilités en relation avec la situation en Syrie", précise le projet.

La Russie et la Chine ont mis au début du mois leur veto à un projet de résolution présenté par les pays occidentaux afin de condamner la répression, tandis que l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde s'abstenaient.