Prévu jeudi matin, le décollage de la fusée russe Soyouz a été reporté à une date ultérieure. Elle emportera les deux premiers satellites de Galileo, le projet européen concurrent du Système de positionnement mondial (GPS - États-Unis).
AFP - Le tir de la fusée russe Soyouz depuis le Centre spatial guyanais (CSG), initialement prévu jeudi matin, a été reporté à une date encore indéterminée, a annoncé Arianespace.
"A la suite d'une anomalie observée au cours de la fin du remplissage du troisième étage du lanceur Soyouz, la chronologie de lancement a été interrompue", indique Arianespace dans un communiqué. "Une nouvelle date de lancement sera annoncée dans la journée", ajoute le texte.
Un porte-parole de l'Agence spatiale européenne (ESA) sur place avait initialement évoqué "un report du tir de 24H00".
C'est la première fois de son histoire que la mythique fusée russe doit s'élancer vers l'espace depuis le Centre spatial guyanais (CSG) construit à l'origine pour sa rivale européenne Ariane.
Elle doit placer sur une orbite circulaire, à plus de 23.000 km d'altitude, les deux premiers satellites de la constellation Galileo, projet européen concurrent du GPS américain.
En Guyane française, Soyouz bénéficie d'une position privilégiée, un coup de pouce supplémentaire que lui fournit la rotation de la Terre, beaucoup plus importante à proximité de l'Equateur que dans les plaines d'Europe de l'est ou d'Asie centrale, d'où sont habituellement tirés les lanceurs russes.