![Aubry/Hollande : le ton monte Aubry/Hollande : le ton monte](/data/posts/2022/07/16/1657987478_Aubry-Hollande-le-ton-monte.jpg)
Presse française, VENDREDI 14 OCTOBRE. Fin de campagne sous tension pour la primaire socialiste.... A voir aussi : la plainte pour tentative de viol de Tristane Banon contre DSK classée sans suite. Et enfin : Nicolas Sarkozy offre sa tournée…mais oublie de payer !
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Les deux candidats à la primaire socialiste occupent une bonne partie des pages des journaux français ce vendredi. Martine Aubry et François Hollande ont tous les deux tenus leur dernier meeting hier soir. Une fin de campagne, sous tension nous dit Le Monde. Si Martine Aubry et François Hollande sont restés très courtois lors du débat télévisé mercredi soir, le jeu des petites piques a repris dès jeudi. En témoigne l’interview de Martine Aubry accordée à 20 minutes. Elle a qualifié son adversaire de "candidat du système" . François Hollande a immédiatement répondu qu'il "n'était fabriqué par personne d'autres que les électeurs". François Hollande qui répond aussi à son adversaire dans la presse…Martine Aubry, lui a reproché d'incarner une "gauche molle". Dans les pages de Métro, il dit n'avoir de leçon de gauche à recevoir de personne. "Je ne suis ni pour une gauche dure et sectaire, ni pour une gauche molle et friable", déclare François Hollande à Métro.
Le match est donc lancé entre les deux concurrents, le dernier… Chacun d’eux a tenu un meeting, Martine Aubry sur ses terres, à Lille, François Hollande lui était au Bataclan… Il s’est posé comme rassembleur de la gauche. Et, au nom de l’unité, il a dénoncé les attaques de Martine Aubry qui ont redoublé hier sur son «flou». Les attaques se font de plus en plus franches car Martine Aubry et François Hollande n’ont donc plus que deux jours pour convaincre. Dimanche, pour le deuxième tour de cette primaire et c’est donc aux sympathisants de gauche de se prononcer. A vous de jouer…titre Libération.
Les deux candidats partagent la une des journaux avec un ancien ténor du Parti socialiste qui fait la une des journaux français ce vendredi. Dominique Strauss Kahn… La plainte pour tentative de viol déposée par Tristane Banon contre l’ex-directeur du FMI a été classée sans suite. DSK échappe aux poursuites nous dit Le Parisien. A l’issu de trois mois d’enquête, le Parquet de Paris a tranché. Il n’y a pas assez d’éléments pour engager des poursuites pour tentatives de viol mais des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle ont été reconnus. Mais l’agression sexuelle est un délit qui a donc un délai de prescription de 3 ans.
Les faits sont donc trop vieux pour être jugés.
DSK avait reconnu avoir essayé de l’embrasser. Est-ce suffisant pour parler d’agression sexuelle ? Non répond Le Figaro qui souligne que l’élément de violence a du être été retenu par le Parquet pour qualifier les faits d’agression sexuelle. La justice fait la distinction entre une séduction même appuyée et une violence sexuelle.
L’avocat de DSK de DSK estime que son client est blanchi.
Selon l’avocat de Tristane Banon au contraire Dominique Strauss Kahn devra se satisfaire d’un statut d’agresseur sexuel non jugé.
Deux avocats deux points de vue…Pour le défenseur de Dominique Strauss Kahn, la requalification en agression sexuelle montre que le Parquet n’avait pas assez d’éléments pour constituer la tentative de viol alors que pour celui de Tristane Banon, cela montre au contraire que DSK a menti. Selon Sud Ouest, DSK échappe à la poursuite, mais pas à l'opprobre. En reconnaissant avoir cherché à l'embrasser, DSK a permis au parquet de donner du crédit à Tristane Banon. Le journal régional qui rappelle que Tristane Banon avait toujours dit qu’en cas de classement sans suite elle porterait plainte avec constitution de partie civile contre Dominique Strauss-Kahn .
On termine cette revue de presse par une anecdote. Nicolas Sarkozy a oublié de payer sa note au café…C’est le journal local La Montagne qui rapporte l’histoire.
En déplacement dans la Creuse mercredi, Nicolas Sarkozy est passé La Villetelle, un petit village dans lequel il s’est arrêté au bistrot du coin. Et dans un élan de générosité, le chef de l’Etat a proposé de payer le café aux personnes présentes. "Profitez-en, c'est ma tournée!", a-til déclaré. Mais Nicolas Sarkozy a quitté l'établissement sans rien régler. Finalement, ironise le journal, « le Président aura réglé la note (six cafés, 6 euros 60) en compliments... plutôt qu'en argent. » « C’est un bel endroit, on a envie de s’y s’installer » a-t-il dit. Pas sur que cela suffise au patron du bar…
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