On commence cette revue de presse française ce matin avec les Echos . Au programme: la crise, l’Europe.

Le menu que nous servent les Echos ce matin n’est pas très réjouissant, puisque le journal nous apprend que pour ce qui est du sauvetage de l’euro, «tout est remis à plat». Qu’est ce que ça signifie? - Que les dirigeants européens doutent désormais de l’efficacité de leur plan du 21 juillet dernier, et que l’idée d’une nouvelle recapitalisation des banques fait son chemin.

Cette crise financière, qui est aussi à la Une de Libération , avec ce titre: quand «les Etats banquent», sur la possibilité, encore une fois, d’organiser un sauvetage «coordonné» des banques européennes les plus fragiles.

En attendant, le plan qui se profile, écrit Libération , a comme «un air de déjà vu», il ressemblerait beaucoup à celui d’octobre 2008. «Les politiques proposent aujourd’hui des solutions équivalentes» à celle de l’époque, «sans se rendre compte qu’elles ont mené à le situation actuelle». La faute à un «aveuglement», à un «déni d’évidence» d’après le journal, mais qui ferait cependant des heureux: les marchés, qui, eux, «saluent par avance une répétition du scénario 2008».

La crise, cette fois vue de Grèce, est à la Une du Figaro , pour qui le pays est «en voie d’implosion».

Le Figaro qui écrit:«saignés à vif, les Grecs échappent à tout contrôle». Le journal, qui a demandé à l’écrivain Apostolos Doxiadis de donner son point de vue sur les épreuves que traverse son pays. D’après lui, «la Grèce serait gouvernée par une classe politique qui n’aurait pas de conscience collective. Personne n’aurait le sens du devoir, chacun travaillerait pour ses propres intérêts».

Et on passe en France, où va se tenir le premier tour de la primaire socialiste : le Parisien décrypte ce matin le dernier débat de la campagne qui a eu lieu hier.

Pas de surprise, «pas de risques» d’après le Parisien , qui évoque une sorte de confrontation tranquille au cours de laquelle aucun candidat n’a réussi ni à «emballer», je cite, ni «à faire la différence».

Le journal qui résume en un mot la prestation de chacun des socialistes, comme il l’a fait après les deux premiers débats: «Aubry, constante, Baylet, légitime, Hollande, convenu, Montebourg dirigiste, Royal habitée et Valls, combatif».

A voir également dans le Parisien ce matin, le retour de Tony Parker en France. Un retour qui crée l’effervescence à Villeurbanne, où il a choisi de disputer le championnat français.

Effervescence, c’est un euphémisme, le Parisien écrit carrément: «Attachez vos ceintures: Tony Parker atterrit ce matin à Roissy et ça va faire du bruit !!!!», le président du Paris-Levallois parle même d’un «noël avant l’heure».

Tony Parker qui n’est pas le seul à rentrer puisque Boris Diaw et Nicolas Batum ont eux aussi fait le voyage, mais ces retours ne riment pas avec toujours, puisqu’en réalité, les joueurs français ne rentrent que temporairement.

L’explication de ce retour de flamme nous est donnée par le Figaro - tout ça, c’est grâce au lock-out! C'est-à-dire  la fermeture provisoire de la NBA, qui survient à cause d’un conflit sur le plafond salarial et le partage des revenus de la NBA.

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