Quatrième victoire en quatre matches pour les Bleus dans le groupe B. En s'imposant 91 à 84 face à l'Italie, dimanche lors de l'Euro de basket, les Français s'offrent une place pour le deuxième tour à Vilnius. Prochain match contre la Serbie lundi.
AFP - La France s'est qualifiée pour le deuxième tour de l'Eurobasket en remportant face à l'Italie (91-84) sa quatrième victoire en quatre matches dans le groupe B, dimanche à Siauliai.
Ce nouveau succès envoie les Bleus à Vilnius, lieu du deuxième tour, avant même leur dernier match du premier tour face à la Serbie lundi, mais Tony Parker n'a pas joué les dix dernières minutes, visiblement touché à la jambe gauche.
La star des Bleus s'est fait mal dans le deuxième quart-temps sur un contact. Il est revenu sur le terrain après la pause mais pas longtemps, se contentant de suivre depuis le banc les dix dernières minute où ses coéquipiers ont malgré tout fait la différence après avoir été encore menés 67-60 à la 30e minute.
Sa blessure n'avait pas l'air trop grave puisqu'on l'a vu bondir lorsque Boris Diaw (21 points) et Nicolas Batum (20 points) ont emballé la rencontre sur la fin. Mais il boitait en sortant du terrain.
De la gravité de la blessure de Parker vont évidemment dépendre grandement les chances françaises pour la suite du tournoi que ne verra pas l'Italie, d'ores et déjà éliminée et donc écartée de la course aux JO-2012 de Londres.
Sensationnel lors des trois premiers matches, le meneur français a été en échec aux tirs dimanche (3 sur 11 pour 8 points). La bonne nouvelle c'est que les Bleus, avec un excellent apport du banc, ont su gagner sans lui un match étouffant que Bargnani (22 points) et Belinelli (18 points) ont longtemps survolé.
Cette qualification est un premier pas mais la route reste longue. Le rendez-vous serbe lundi n'aura d'ailleurs rien d'anecdotique puisqu'une cinquième victoire permettrait aux Bleus d'aborder la deuxième phase avec le plein de points et de prendre déjà une option sur les quarts de finale.
Une défaite en revanche les plomberait un peu, même s'ils sont d'ores et déjà certains de ne pas arriver les poches vides à Vilnius, ce qui est essentiel avant d'affronter des superpuissances comme l'Espagne, la Lituanie ou la Turquie.
Le bonheur des Bleus tranchait dimanche avec la détresse des Italiens, éliminés et qui ne verront donc pas les JO pour la deuxième fois de suite, eux les vice-champions olympiques de 2004.