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La voiture d'"O'bama" coincée sur un dos d'âne

Presse internationale, MARDI 24 MAI. La visite de Barack Obama en Irlande a beaucoup plu à la presse. Les journaux irlandais parlent de son discours et des quelques mots prononcés en gaélique et les autres, de son énorme voiture restée coincée à la sortie de l'ambassade américaine à Dublin… A voir aussi : l’adultère de Ryan Giggs dévoilé par Twitter et par un parlementaire… Et aussi : La crise espagnole affole les marchés financiers…

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      Il a déjà quitté le pays mais tous les journaux irlandais reviennent sur la visite du président américain européen dans leur pays. Il a commencé sa tournée européenne par l'Irlande, un le pays qui tente de surmonter une grave crise économique. Il a jugé l'Irlande capable de venir à bout de ce « parcours difficile en soulignant les progrès déjà réalisés. C’est par exemple la une de l’Irish Times : Obama dit que pour l’Irlande, les meilleurs jours sont encore à venir  titre le quotidien.
Mais l’image qui reste de cette visite ca n’est pas celle du couple présidentiel mais de leur voiture... La photo est dans tous les journaux et la vidéo sur tous les sites internet. La Cadillac est restée coincée en sortant de l'ambassade américaine à Dublin. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme La Bête en raison de ses dimensions impressionnantes.
      Autre aspect de la visite de Barack Obama, ses origines irlandaises… On en a beaucoup parlé et les journaux irlandais aiment à souligner ces détails de sa visite qui montre qu’il s’est senti parfaitement dans son élément.
Il a effectué un pèlerinage à Moneygall, le village d’origine de l’un de ses arrière-arrière-arrière grand-père.
C’est notamment la une de l’Irish Independent, on peut le voir en train de boire une pinte de Guiness. La semaine dernière, la reine était elle aussi en visite en Irlande. On lui a aussi servi une pinte de Guiness mais elle n’y a pas touché… Il a raconté des histoires sur sa carrière politique à Chicago nous dit l’article, « la capitale irlandaise du Midwest ». Il a même parlé gaélique à une foule de 25 000 personnes d’où le titre choisi par le quotidien : Is féidir linn traduction de son slogan, Yes we can.
Mais ce mardi, certains éditorialistes américains ou britannique se moquent un peu de cet aspect. C’est par exemple le cas d’un éditorialiste du Telegraph qui a écrit un papier intitulé O'Bama? Oh puh-lease!
Obama oh pitié… Selon lui, il fait ça pour son électorat. Notamment pour son électorat blanc.
Et l’éditorialiste de rappeler que quand il se rend en Afrique, il met en avant ses origines africaines, et que quand il s’adresse au monde musulman, on rappelle son deuxième prénom, Hussein.
      La presse irlandaise ne parle que de la visite d’Obama, la presse britannique elle fait la part belle à un autre sujet. Un scandale d’adultère comme elle les affectionne…
Depuis plusieurs mois, le top model galois Imogen Thomas , ancienne compagne de Cristiano Ronaldo, était soupçonnée d'avoir des relations sexuelles avec un joueur marié de la Premier League. On sait maintenant qui c’est…
Et c’est à la Une du tabloid The Sun : It’s Ryan Giggs. Le joueur de Manchester est aussi en première page du D aily Mail qui titreGiggs est démasqué.
Il est également à la une de The Independent : Révélation du secret britannique le plus connu.
Mais l’affaire de mœurs n’est pas seulement ce qui intéresse la presse dans cette affaire. Ce qui est intéressant c’est que Ryan Giggs avait fait une action devant les tribunaux pour que son identité ne soit pas révelée dans la presse. C’est ce qui s’appelle une « super injonction » en droit britannique. Pourtant c’est un député britannique qui est passé outre lundi cette décision de justice, en dévoilant le nom du footballeur parce qu’il avait déjà été cité plus de 75 000 fois sur Twitter. Il voulait ainsi montrer le manque de pertinence deces décisions judiciaires, qui musèlent la presse à l’heure d’internet et des réseaux sociaux.
Et c’est de cet aspect de l’affaire que The Guardian nous parle dans son édito : Amoral Twitter brings politicians into line. Selon Dan Sabbagh, si le site Twitter a été d’une grande aide pour les révoltes populaires des pays arabes, il est aujourd’hui en Grande-Bretagne immoral et perturbateur.
      Egalement à la une de la presse internationale, la situation en Espagne et l’inquiétude des marchés financiers…C’est l’un des gros titres du Wall Street Journal : Le vote espagnol amplifie l’inquiétude autour de la dette en Europe.
Après l’élection de dimanche en Espagne, les marchés financiers se sont effondrés et l’euro a dégringolé à 1,40 dollar. Les remous politiques en Espagne ne sont pas les seuls en cause : nouvelle dégradation de la note souveraine de la Grèce, craintes sur celle de l'Italie jouent aussi beaucoup.
Et si les journaux internationaux s’intéressent beaucoup aux répercutions économiques et financières de la crise politique, les journaux espagnols eux se penchent sur les conséquences des élections au niveau national. Après la claque du Parti socialiste, le Parti populaire l’opposition demande du changement. En une d’El Pais : Rajoy exige des élections anticipées. Le gouvernement actuel n’est pas en conditions de gouverner affirme-t-il alors que des milliers de personnes manifestent toujours à Madrid.
Les liens soulignés renvoient, lorsque cela est possible, vers les articles cités, mais certains journaux offrent à leurs lecteurs un contenu web différent du contenu papier. NB : Cette page n’est ni un blog, ni un article, mais un aperçu du travail de préparation de la chronique vidéo ci-dessus.
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