Mené 22-6 à la mi-temps par les Anglais de Northampton, le Leinster a renversé le match en seconde période en inscrivant trois essais. Les Irlandais s'imposent sur un score final de 33-22 et remportent leur seconde coupe d'Europe de rugby.
AFP - La province irlandaise du Leinster a remporté samedi son deuxième titre de champion d'Europe de rugby après 2009 en battant Northampton (33-22) en finale après une magistrale deuxième période qui les a vu infliger un 27-0 aux Anglais.
Les Dublinois rejoignent avec brio le cercle des double vainqueurs de la compétition avec Toulouse, quatre fois lauréat (1996, 2003, 2005, 2010), Leicester (2001, 2002), les London Wasps (2004, 2007) et le Munster (2006, 2008).
Les "Saints" de Northampton avaient pourtant maîtrisé la première période grâce à une mêlée souveraine qui avait fait subir un supplice aux Irlandais, même en infériorité numérique après l'exclusion pour dix minutes du pilier Brian Mujati (26e).
Ils ont terminé la première période avec 16 points d'avance (22-6) après avoir fait la course en tête et inscrit trois essais par Dowson (7e), Foden (32) et Hartley (39). Ils n'ont plus marqué un point ensuite.
L'ouvreur du Leinster Jonny Sexton, auteur des seuls six points de son équipe en première période, a ensuite été l'artisan du phénoménal retour des Dublinois en inscrivant deux essais (45e, 53e), puis une pénalité sur une mêlée enfoncée par les Dublinois qui les a mis en tête au score (23-22, 57e). Une nouvelle pénalité, puis un essai de Nathan Hines (65e) pendant une nouvelle infériorité numérique des Anglais ont enfoncé leurs adversaires.
Sexton termine la rencontre avec 28 points, à deux unités du record de points inscrits dans une finale détenu par le Parisien Diego Dominguez lors de la finale 2001 perdue face à Leicester.
Les Dublinois peuvent réaliser le doublé Coupe d'Europe - Ligue celtique s'ils s'imposent dans la finale 100% irlandaise de cette dernière le 28 mai face au Munster.
Leur victoire qualifie leurs compatriotes du Connacht pour l'édition 2011-2012 de la Coupe d'Europe au détriment du Stade Français.