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Le Groupe de contact se réunit à Rome pour décider d'une aide à la rébellion

À Rome, l'Italie accueille le Groupe de contact sur la Libye - soit 22 pays et plusieurs institutions internationales dont l'Otan - pour discuter de la mise en place d'une aide financière au bénéfice des insurgés.

AFP - La réunion du Groupe de contact sur la Libye a débuté jeudi matin à Rome, où les participants doivent notamment discuter de la mise en place d'un système pour aider financièrement la rébellion libyenne, a constaté l'AFP.

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"Parler des modalités politiques de cette aide"
Le Groupe de contact se réunit à Rome pour décider d'une aide à la rébellion

Organisatrice de la deuxième réunion de ce groupe, l'Italie accueille 22 pays participants, 6 institutions internationales dont l'UE, l'Otan et l'Organisation de la conférence islamique ainsi que 6 observateurs dont l'Union africaine et la Banque mondiale.

Outre le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, hôte de la réunion qui se tient au siège de son ministère à La Farnesina, la réunion comprend notamment la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le chef de la diplomatie française Alain Juppé et son homologue britannique William Hague.

Au menu des discussions sur ce conflit qui a fait plus de 10.000 morts selon un bilan invérifiable fourni par les rebelles, figure l'instauration prévue d'un mécanisme d'aide au Conseil national de transition (CNT), leur organe politique.

Le principe serait d'utiliser les avoirs du colonel Kadhafi et de sa famille gelés par l'ONU et l'Union européenne comme garantie pour ouvrir des lignes de crédit en faveur des rebelles.

Le Qatar, dont le Premier ministre, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, sera co-président de la réunion de Rome, a de son côté proposé d'aider les rebelles à exploiter les ressources pétrolières dans les zones qu'ils contrôlent.

Le Groupe de contact, mis en place à Londres fin mars, comprend des pays occidentaux comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, des pays arabes, notamment le Qatar, la Jordanie et le Maroc, et des organisations internationales, dont l'ONU, la Ligue arabe et l'Otan.