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Plusieurs manifestants, dont un enfant, tués par les forces de l'ordre

La police a ouvert le feu pour disperser les manifestants réclamant le départ du président Saleh. A Sanaa, la police a lancé un assaut sur la place de l'Université tandis qu'à Moukalla, au sud-est du pays, un enfant de 12 ans a été tué.

AFP - Deux personnes blessées lors de la dispersion de manifestations à Aden (sud) sont décédées dimanche selon des médecins, portant à sept le nombre de tués dans les contestations de samedi contre le régime yéménite.

Dans cette ville à la pointe de la contestation, au total quatre manifestants ont été tués dans des émeutes nocturnes au cours desquelles un poste de police a été incendié par des centaines de personnes en colère, alors que d'autres bloquaient les rues de certains quartiers à l'aide de pneus enflammés.

Deux autres personnes avaient été tuées samedi à Sanaa lors de tirs de la police sur des manifestants qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh.

Un écolier de 12 ans avait en outre été tué lors de la dispersion par la police d'une manifestation à Moukalla, dans le sud-est du pays.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s'est déclaré "très inquiet" de la détérioration de la situation au Yémen et condamné "l'usage excessif de la force" contre "des manifestants pacifiques", avait indiqué samedi son porte-parole Martin Nesirky.