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Affaire d'espionnage: "Et si Renault s'était fait rouler?"
Deux mois après le licenciement de trois cadres soupçonnés d’espionnage industriel, l’entreprise reconnait que « les preuves manquent ».
Le n°2 de Renault s’invite dans les colonnes du Figaro: Patrick Pelata n’exclut plus la thèse de la manipulation.
« Dans cette hypothèse, si tous les doutes sont levés, nous proposerons la réintégration des trois cadres. Dans tous les cas, Renault sera très attentif à réparer toute injustice. »
Il reconnait également : « nous avons commis une erreur en n’impliquant pas la DCRI plus tôt »
 « A long terme quelles que soit les conclusions de l’enquête, cette affaire ne devrait guère avoir d’impact sur les ventes de Renault. Mais « le management du constructeur se trouvera durablement affaibli.  Or une entreprise a ceci de commun avec une armée : pour avancer elle doit faire confiance à ses chefs. »

Les prix de l’immobilier ancien ont bondi de 17,5% en un an à Paris. Le journal donne des tuyaux pour acheter: « Où se trouvent les biens abordables dans l’Hexagone? »
Les propos tenus pas le chef de l’Etat font réagir la presse française.
Ce déplacement coïncide avec le lancement du débat sur la place de l’Islam en France. Ce télescopage d’événements est dénoncé par un « collectif de musulmans français » dans une tribune publiée dans Le Monde. Une tribune intitulée :« Islam le débat de trop »:
« Le débat sur l’islam en France est légitime. En revanche, le calendrier électoral et les termes de la campagne politique à venir risquent de lui porter préjudice. (…)
Nous voulons rappeler à ceux qui en douteraient encore que la fidélité des musulmans à leur religion ne les empeche pas d’etre pleinement attachés au principe de la laicité. »
Rencontre avec ces jeunes qui veulent percer la chape de plomb du Hamas. Exemple : Asmaa Alghoul, une bloggeuse de 29 ans qui s’est fait tabassée le mois dernier par la police pour avoir manifesté. Un mot d’ordre est lancé sur Facebook pour un rassemblement le 15 mars place du soldat inconnu à Gaza.
Défilé Dior aujourd’hui à Paris. L’occasion de revenir sur l’affaire Galliano.
« L’entreprise a fait un coup marketing pour s’en débarasser de facon habile, qui lui permet en plus de défendre une étique. (…) Je crois que Dior veut retrouver une esthétique au long cours, chose qu’il était difficile de faire avec Galliano, qui changeait de style tous les ans. »
Suite au scandale, Dior prend soin d'effacer toute référence à John Galliano sur son site Internet.
Exemple : "ce jeudi 3 mars, on peut lire sur la notice du parfum "J'adore": "L'inspiration collier Massaï est réinterprétée pour ce nouveau flacon par un fil d'or gravé." Alors que le 24 février, Dior.com affichait: "L'inspiration collier Massaï, imaginée par John Galliano, est réinterprétée pour ce nouveau flacon par un fil d'or gravé".