Soutenu par le président de la Fifa, le prince Ali Bin al-Hussein de Jordanie a été élu vice-président de l'organisation au détriment du Coréen Chung Mong-joon. Titulaire du poste depuis 16 ans, ce dernier contestait la gestion de Sepp Blatter...
Le prince Ali Bin al-Hussein de Jordanie a mis un terme aux 16 années de règne du Sud-Coréen Chung Mong-joon à la vice-présidence de la Fédération internationale de football (Fifa). Lors des élections organisées pour renouveler la direction de la Confédération asiatique de football (AFC), ce jeudi, à Doha, au Qatar, la candidature du Jordanien soutenu par Sepp Blatter, le président de la Fifa, a reçu 25 voix, contre 20 à son concurrent.
La défaite de Mong-joon est d’autant plus retentissante que celui-ci s’était fait le chantre de la mauvaise gestion de la Fifa par son actuel président et qu'il avait émis le souhait de se présenter contre Sepp Blatter qui briguera un nouveau mandat à la tête de l'association, en juin prochain.
En écartant le milliardaire coréen qui appartient à la famille dirigeante de l’empire automobile Hyundai, le prince jordanien devient, à 35 ans, le plus jeune vice-président de l’histoire de la Fifa.
Fils du roi Hussein de Jordanie et de la reine Alia, le prince Ali Bin al-Hussein est le président de la Fédération jordanienne de football et de la Confédération asiatique de l’Ouest. Avec la réélection du Qatari Mohamed Bin Hammam à la tête de l’AFC et la désignation du Qatar comme pays-hôte du Mondial-2022, le Moyen-Orient prend donc une ampleur sans précédent dans la gouvernance de la Fifa.