L’UE a décidé, lundi, de prendre des sanctions contre 11 personnalités ivoiriennes. Trombinoscope de quelques-unes d'entre elles considérées comme les plus fidèles soutiens de Laurent Gbagbo.
Elles constituent le cœur du "système Gbagbo", un club très fermé rassemblant ceux qui tiennent l’armée, les médias, et tirent les ficelles de la vie politique ivoirienne depuis 2002. Ce sont elles - 11 personnes au total, selon des sources diplomatiques - que l’Union européenne (UE) veut punir du soutien inconditionnel qu'elles apportent à Laurent Gbagbo et de leur refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre.
Les sanctions prises à leur encontre sont de deux ordres : un gel de leurs avoirs financiers dans l'UE d'une part, des restrictions de visas les empêchant de voyager en Europe de l'autre. Celles-ci devraient être effectives d'ici à quelques jours. Parmi les 11 personnes visées figurent un bon nombre de responsables militaires, mais aussi le directeur du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) ainsi que le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo… En revanche, ni ce dernier ni son épouse n'en font l'objet.
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© {{ scope.credits }}Dans cette liste noire, on remarque aussi la présence du directeur général de la Radio Télévision ivoirienne (RTI), principal soutien médiatique de Laurent Gbagbo, Pierre Israel Amessan Brou ; le vice-chef d'état-major de la Marine, l'amiral Vagba Faussignaux ; le colonel Ahouman Brouha Nathanaël, patron du Groupe de sécurité du président de la République (GSPR) ; et le chef de la Garde républicaine, le général Dogbo Blé.