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Le gouvernement décrète l'état d'alerte face à la grève des contrôleurs du ciel

L'état d'alerte a été décrété en Espagne pour la première fois depuis 1977 en réponse à la grève des contrôleurs aériens, qui paralyse la quasi totalité du trafic depuis vendredi soir. Les grévistes peuvent faire l'objet de poursuites pénales.

AFP - Le gouvernement espagnol a déclaré samedi "l'état d'alerte" en réponse à la grève des contrôleurs aériens qui paralyse le trafic, ce qui rend possible des poursuites pénales contre les grévistes, a annoncé le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.

C'est la première fois, selon les médias espagnols, que le gouvernement prend une telle mesure depuis le rétablissement de la démocratie en 1977.

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Alfredo Perez Rubalcaba, porte-parole du gouvernement espagnol

"Les aéroports sont pratiquement tous paralysés", a déclaré M. Rubalcaba à l'issue d'un Conseil des ministres extraordinaire qui a approuvé "un décret par lequel est mis en place l'état d'alerte, en accord avec la Constitution".

L'état d'alerte sera en vigueur en principe "15 jours", a dit le ministre.

Cela signifie "que les contrôleurs sont convoqués à leur poste de travail et dans le cas contraire, ils seraient en situation de délit de désobéissance prévu par le code pénal militaire", a expliqué M. Rubalcaba.

Le gouvernement espagnol avait décidé vendredi soir de confier la gestion du trafic aérien à l'armée, en réponse à la grève sauvage des contrôleurs aériens déclenchée quelques heures plus tôt.

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