, envoyé spécial RFI au palais Omnisport de Paris-Bercy – Face à Jurgen Melzer, Roger Federer a montré, vendredi, au public parisien que son talent était intact. Au prochain tour, il affrontera l'effronté Gaël Monfils. Un duel qui s'annonce passionnant.
Pas de doute, Roger Federer est à l’œuvre et le public parisien n’en croit pas ses yeux. Comme à ses plus beaux jours, le Suisse semble planer sur le court. Aces à la pelle, retours millimétrés et accélérations fusantes… toute la panoplie du maestro y est. Sa première manche en quart de finale contre l’Autrichien Jurgen Melzer fut ainsi un régal. Elle fut expédiée avec une facilité déconcertante, 6-1, en seulement 20 minutes.
Vainqueur des tournois de Stockholm et Bâle, "Fedmeister" reste sur 12 victoires d’affilée et ne compte pas s’arrêter là. Car à Paris, l’ex-numéro 1 mondial ne s’est jamais imposé, n’arrivant même pas à se hisser dans le dernier carré en sept participations. Sa huitième tentative aura été la bonne et il rêve déjà de remporter l’un des trois derniers Masters 1000 qui lui manque avec Rome et Monte-Carlo.
Gaël Monfils, son prochain adversaire, est donc prévenu. C’est un Roger Federer au sommet de son art qu’il devra terrasser pour la première fois de sa carrière s’il veut atteindre sa deuxième finale d’affilée à Bercy.
Mais dans le genre spectaculaire et efficace, le Français n’est pas mal non plus. En cette fin de saison, il semble plus mûr et réfléchi que jamais. En témoignent ses succès convaincants cette semaine sur Fernando Verdasco et Andy Murray. Leur duel s’annonce donc passionnant et promet d’en mettre encore plein les yeux au public parisien.