![Quel avenir pour le mouvement contre la réforme des retraites ? Quel avenir pour le mouvement contre la réforme des retraites ?](/data/posts/2022/07/15/1657922787_Quel-avenir-pour-le-mouvement-contre-la-reforme-des-retraites.jpg)
Dans l'ensemble la presse est d'accord, il y avait moins de monde pour cette 7ème journée d'action contre la réforme des retraites. Mais chacun en tire des enseignements très différents et envisage l'avenir à sa façon.
Le Parisien constate que le mouvement contre la réforme des retraites marque le pas. Le Figaro évoque une victoire politique indéniable :
« Il y a quelque chose de neuf dans ce vieux pays qu’est la France. Quand une réforme impopulaire déverse dans les rues de centaines de milliers de manifestants le pouvoir ne cède plus et les manifestants se lassent. Nicolas Sarkozy se défend de tout triomphalisme et il a raison. Mais c’est pour lui une incontestable victoire » Paul Henri du Limbert éditorialiste au Figaro.
Tandis que Libération préfère s'attarder sur les nouvelles formes de lutte qui émergent depuis le début du conflit social. Le mouvement a révélé de nouvelles formes de luttes spontanées et solidaires et Libération appelle cela «les nouveaux chemins de la révolte».
Il n’y a pas eu la grève générale que le gouvernement redoutait, mais il y a eu une foultitude d’actions de toute sortes qui ont permis d’entretenir "un bruit de fond insurrectionnel" souligne Libé. Pour le quotidien communiste l'Humanité la bataille est loin d'être terminée.
Alors pour ceux qui sont marqués, fatigués, par la bataille des retraites il y a peut être une solution. Aller faire un tour chez le psy. C'est le conseil de France Soir, jamais a cours de unes décalées.
Il ne faut pas titiller Rachida Dati sur son fameux lapsus. Et un plaisantin en a fait les frais. Un habitant de la Drôme a envoyé un e-mail à Rachida Dati sur sa messagerie du Parlement européen en lui réclamant « une petite inflation ». Résultat : la PJ de Lyon a cueilli l’internaute au saut du lit, ordinateur saisi, appartement perquisitionné et 48h de garde à vue. Il comparaitra le 3 décembre prochain pour outrage à une personne chargée de la fonction publique.