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"Journée de la colère" et bouclage de la Cisjordanie

Une troisième "journée de la colère", à l'appel du Hamas, fait craindre à la police israélienne des affrontements avec des Palestiniens. L'armée a ordonné le bouclage de la Cisjordanie pendant deux jours.

AFP - La police israélienne a été placée en état d'alerte vendredi à Jérusalem, face au risque d'affrontements avec des Palestiniens lors d'une troisième "journée de la colère" décrétée par le mouvement islamiste Hamas.

L'armée israélienne a de son côté ordonné le bouclage total pendant 48 heures de la Cisjordanie à partir de vendredi 00H00 locales (jeudi 22H00 GMT).

La police a déployé des milliers de policiers et gardes-frontières à Jérusalem-est, annexé après sa conquête en juin 1967, selon une source policière.

Seuls les musulmans disposant d'une carte d'idendité israélienne et âgés de plus de 50 ans pourront participer aux prières du vendredi à l'esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam. L'accès du site sera libre pour les femmes.

Le Hamas a appelé jeudi les Palestiniens à marquer vendredi une nouvelle "journée de la colère" avec des manifestations anti-israéliennes. Le mouvement de jeunesse du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a également appelé à des manifestations.

La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a menacé quant à elle de venger la mort d'un chef du Hamas à Gaza, Saïd Siam, tué jeudi par l'armée israélienne dans un raid aérien.

"Son sang ne sera pas versé en vain. La réponse se fera non pas par des mots mais par des actes", a-t-elle annoncé.

L'offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait 1.105 tués Palestiniens depuis son déclenchement le 27 décembre, dont 355 enfants et 100 femmes, et plus de 5.130 blessés, selon les services d'urgence à Gaza.
 

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