logo

L’Espagne domine le Chili, les deux équipes se qualifient

Réduit à 10, les Chiliens n’ont pas réussi à s'imposer face à des Espagnols opportunistes (2-1). Les deux équipes sont toutefois qualifiées pour les huitièmes de finale grâce à un match nul entre la Suisse et le Honduras (0-0).

L’occasion fait le larron… espagnol. La Roja, obligée de gagner pour être assurée de décrocher la première place du groupe H, a mis une bonne dose d’opportunisme dans son jeu et a attendu les erreurs de Chiliens fébriles. Au final, l’Espagne s’impose 2 à 1.

Pourtant, durant les 30 premières minutes, le Chili s’est montré bien plus entreprenant. Les Sanchez et autre Beauséjour mettent constamment la défense espagnole sous pression. L’Espagne semble condamnée à rompre à un moment ou à un autre. Mais c’est sans compter avec Raul Bravo, le gardien chilien. Sur une sortie très généreuse, il se retrouve à des kilomètres de ses cages, laissant à l’attaquant espagnol Villa le plaisir de marquer un but de plus de 40 mètres.

Ironie

Une ouverture du score qui entraîne une montée d’agressivité chez les Chiliens. Ils multiplient les fautes, accumulent les cartons jaunes et écopent même d’un rouge à la 38e minute… sur une faute inexistante. Comble de l’ironie : c’est au moment de cette "non-faute" que l’Espagne alourdit la marque grâce à une frappe millimétrée du milieu de Barcelone, Iniesta. La fin de la première mi-temps se résume à une passe à dix entre Espagnols qui gèrent leur avance face à un Chili amputé d'un joueur...

Une situation qui ne plait guère aux Sud-Américains qui troquent en seconde mi-temps leur trop plein d’agressivité contre un sens de l’offensive retrouvé. A la 47e minute, Rodrigo Millar rappelle aux Espagnols que même à dix contre onze, il est possible de marquer.

Message reçu par les co-équipiers de Puyol qui haussent alors considérablement le ton sans toutefois réussir à inscrire un troisième but. Du coup, l’Espagne revient ensuite à un jeu plus posé, estimant que leurs adversaires en infériorité numérique n’auraient pas les ressources pour venir recoller au score…

Pari gagné pour la Roja qui évite ainsi en huitièmes de final le Brésil, futur adversaire du Chili, mais devra affronter ses voisins portugais.