REUTERS - L'Argentine a conforté mardi son statut de meilleure équipe de la poule B et de favori à la victoire finale dans la Coupe du monde en battant la Grèce 2-0, au Peter Mokaba Stadium de Polokwane.

Déjà victorieuse du Nigeria (1-0) et de la Corée du Sud (4-1), l'Albiceleste termine en tête de son groupe avec neuf points et affrontera le Mexique, deuxième du groupe A, en huitièmes de finale.

Les hommes de Diego Maradona se sont imposés grâce à des buts en seconde période des deux Martin de l'équipe, Demichelis et Palermo.

Au coup d'envoi de la rencontre, l'Argentine présente une équipe remaniée, surtout dans le secteur offensif où Sergio Agüero et Diego Milito remplacent Gonzalo Higuain et Carlos Tevez, tandis que Lionel Messi hérite pour la première fois de sa carrière du brassard de capitaine.

L'Albiceleste peut se contenter d'un match nul pour s'assurer la première place du groupe mais c'est elle qui se montre la première dangereuse.

Agüero, le gendre de Maradona, sème la panique sur le côté gauche. Son tir cadré est repoussé en corner par le gardien grec Alexandros Tzorvas, qui n'en est qu'au début d'une longue soirée (18e).

Sur le corner qui suit, la relance dans l'axe de la défense grecque profite à Juan Sebastian Veron, qui adresse une frappe surpuissante de 30 mètres repoussée par Tzorvas, désormais bien chaud (19e).

Le jeu se concentre dans la moitié de terrain des Grecs, où Messi fait tourner en bourrique l'arrière-garde du sélectionneur Otto Rehhagel.

Le coup de fusil de Demichelis

Sur un centre de Milito dévié par Tzorvas, Agüero au second poteau est tout près d'ouvrir le score mais sa frappe est contrée par le retour désespéré d'un défenseur (32e).

Dans les arrêts de jeu de la première période, les Argentins ont deux occasions d'ouvrir enfin le score mais les frappes successives de Maxi Rodriguez et Messi, toujours en quête de son premier but dans le Mondial, sont impeccablement repoussées par Tzorvas.

A la reprise, les Grecs, qui se savent éliminés à ce moment du match, sortent le bout du nez.

Giorgos Samaras prend le meilleur sur le défenseur argentin Demichelis mais son tir croisé du droit passe de peu à côté du but de Sergio Romero, qui semblait battu.

La pression et la maîtrise du ballon restent toutefois argentines même si les occasions franches se font rares.

Comme souvent lors de rencontres cadenassées de ce type, la décision se fait sur coup de pied arrêté.

A la réception d'un corner, Demichelis place une tête aux six mètres contrée par son partenaire Milito mais le ballon revient dans les pieds du défenseur du Bayern Munich qui fusille Tzorvas à bout portant (77e).

Les Grecs n'y sont plus et concèdent un nouveau but en toute fin de match. Messi réalise un nouveau festival à l'entrée de la surface mais sa frappe du gauche est repoussée par Tzorvas dans les pieds de Martin Palermo.

Le vétéran, grand artisan de la qualification de l'Albiceleste pour le Mondial, place un plat du pied droit imparable et donne plus d'ampleur au succès mérité des Argentins.