
Pour afficher ce contenu YouTube, il est nécessaire d'autoriser les cookies de mesure d'audience et de publicité.
Accepter Gérer mes choixUne extension de votre navigateur semble bloquer le chargement du lecteur vidéo. Pour pouvoir regarder ce contenu, vous devez la désactiver ou la désinstaller.
RéessayerLe soir du 13 novembre 2015, dans les bars et les terrasses de la capitale française, la fête bat son plein, avant que la terreur ne frappe.
Peu après 21 h, trois explosions sont entendues aux alentours du Stade de France, où l'équipe nationale de football affronte l'Allemagne dans un match amical, en présence de François Hollande, alors président de la République.
Quelques minutes plus tard, dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, un autre groupe terroriste tire sur des bars et des terrasses, tandis qu'un troisième commando prend d'assaut la salle de concert du Bataclan, où le groupe américain Eagles of Death Metal donne un concert.
"C'était assez traumatisant, évidemment, parce qu’il y avait beaucoup de blessés, beaucoup de choses qui se passaient en même temps. Mon cerveau aujourd'hui a un petit peu édulcoré les images que j'ai vues, probablement parce que c'était très violent", explique Julie Dungelhoeff, grand reporter à France 24, qui vivait à proximité du Carillon, l'un des bars visés par les attentats.
"J'ai directement appelé la rédaction à ce moment-là en disant : 'Il se passe quelque chose de très grave, je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a des morts.'"
Johan Bodin, également grand reporter à France 24, raconte s'être rendu à l'hôpital Georges Pompidou, dans le 15e arrondissement, aux premières heures le lendemain des attaques. Il explique que pour la première fois de sa vie, il a posé sa caméra par terre.
"Il y avait un jeune homme de 25 ans, en t-shirt blanc, qui est sorti. Il était hagard, il a commencé à me parler en balbutiant et je suis allé vers lui. Il avait un besoin de parler, je l'ai écouté. Sa sœur venait de mourir dans ses bras. Et je l'ai réconforté. J'avoue que j'ai eu les larmes aux yeux à ce moment-là", se souvient-il.
À la suite des attentats meurtriers, l'état d'urgence est déclaré. Mais au-delà de la peur et de la tristesse, un sentiment de solidarité et de compassion envahit aussi la société française.
"Tous les matins, toute la journée, je passais devant la place de la République, où il y avait des bougies, il y avait des photos, il y avait des portraits," se souvient Clovis Casali, grand reporter à France 24.
Retrouvez les témoignages complets de nos journalistes dans la vidéo ci-dessus.
