Lundi 19 avril – Qui veut des billets ?

Le casse-tête continue pour la FIFA. Même après la vente éclair de 145 000 billets la semaine dernière (lire "Les échos" de la semaine dernière), Jérôme Vackle, le secrétaire général de la FIFA, s’inquiète de voir les stades sud-africains partiellement vides cet été. Ce qui serait, selon le site du Mail & Guardian "un désastre pour l’image de la fédération de football". Les billets de catégorie 4 (les moins chers) peuvent s’acheter entre 14 euros pour les premiers tours jusqu’à 106 euros pour la finale. Des prix toujours trop élevés pour les supporters locaux. "Les fans les plus loyaux sont, en Afrique du Sud, les plus pauvres et ils dépensent très rarement plus de 1,50 euros pour voir un match," note le journal sud-africain. Avec un chômage à 27 % et un salaire moyen de 270 euros, la FIFA s’attendait à quoi ?

Lundi 19 avril – Un Mondial sans police ?

Le syndicat de police, Sapu (South African Policing Union), qui représente 75 000 officiers, a menacé de faire grève si leurs heures supplémentaires qu’ils effectueront durant le Mondial n’étaient pas payées à leur juste valeur. Une nouvelle qui ne va pas rassurer les derniers supporters sceptiques qui hésitent encore à s’envoler pour l’Afrique du Sud à cause du taux de criminalité record dans le pays. (Lire l'article dans le Ciitizen)

Jeudi 22 avril – Tremblement de terre à Jo’Burg

Les habitants de Johannesburg ont été réveillés, jeudi, vers les 7h30 du matin par un tremblement de terre de quelques secondes. Aucun dégât n’a été répertorié. Les prédictions du sismologue Chris Hartnady se précisent-elles ? Dans un entretien à un quotidien britannique, Hartnady avait annoncé qu’ "un tremblement de terre majeur était à attendre d’ici peu". Le dernier séisme enregistré à Jo’burg remonte à 1966 et 1970, deux années de Coupe du monde. Coïncidence ?

Vendredi 23 avril – Soweto prend des airs onusiens

Les habitants du township de Soweto ont habillé leurs rues avec les drapeaux des 32 pays engagés dans la compétition. Le site Sowetan décrit cette initiative comme un moyen pour les populations pauvres de la ville de s’associer à un événement dont ils se sentent exclus. "Nous avons réalisé le peu d’enthousiasme des habitants qui perçoivent le tournoi comme un événement exclusivement pour les riches," explique l'un des responsables qui espère ainsi attirer les touristes dans ce quartier symbole de l’apartheid mais qui reste un des plus pauvres du pays.

Le contrat des hommes comblés

Dans un billet d’humeur, le site Sowetan propose aux couples de signer un contrat entre eux pour éviter tout litige durant le Mondial. Un accord quelque peu excessif et tout à l’avantage du "maître de maison" dont voici quelques extraits :

"Article 1 – Entre le 11 juin et le 11 juillet, tu devras lire la section sport du journal pour être au courant de tout ce qui se passe durant le Mondial afin que nous puissions avoir des conversations.

Article 2 – Pendant la Coupe du monde, la télévision est mienne à toutes heures sans exception. Si tu gardes la télécommande, ce sera à tes risques et périls.

Article 11 – Les résumés des jours de matchs diffusés à la télé sont aussi importants que les matchs eux-mêmes. N’essaie même pas de dire "mais tu l’as déjà vu…pourquoi ne pas changer de chaînes et mettre quelque chose d’autre qu’on puisse regarder tous les deux ?" parce que la réponse sera : "réfère-toi à l’article 2 du contrat."

Où signe-t-on ?