A l'issue du sommet de Brasilia, les dirigeants des pays du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont lancé un appel pour l'établissement d'un nouvel ordre mondial et pour une réforme rapide des institutions financières internationales.
REUTERS - Les dirigeants des quatre grands pays émergents regroupés au sein du groupe Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), réunis au sommet à Brasilia, ont préconisé jeudi une réforme rapide des institutions financières internationales afin de donner aux pays en développement davantage voix au chapitre.
"Malgré des signes positifs prometteurs, il reste beaucoup à faire. Nous estimons que le monde a besoin aujourd'hui d'une architecture financière réformée et plus stable, qui rendra l'économie mondiale moins sujettes à de futures crises et lui permettra de mieux rebondir."
"Nous pensons qu'il y a grand besoin d'avoir un système monétaire international plus stable, plus prévisible et diversifié", lit-on dans le communiqué finale du sommet.
Selon ce communiqué, les dirigeants demandent au G20 - qui regroupe les pays industrialisés et les grands pays émergents - de jouer un rôle de premier plan dans les prises de décision au niveau mondial.
Les dirigeants du groupe Bric ont tenu leur sommet jeudi soir, un peu plus tôt que prévu car le numéro un chinois, Hu Jintao, a prévu de rentrer prématurément dans son pays, touché mercredi par un violent séisme sur le plateau tibétain, qui a fait 760 morts et 10.000 blessés.
Hu a eu un entretien avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et les deux hommes ont signé un "plan d'action" sur cinq ans visant à renforcer la coopération énergétique et commerciale entre Pékin et Brasilia.
A l'issue du sommet du Bric, Lula a déclaré que les puissances émergentes avaient un "rôle fondamental" à jouer pour créer un nouvel ordre mondial.