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L'État français et l'ensemble des partenaires sociaux sont tombés d'accord sur un plan d'aide de 705 millions d'euros destinés aux 360 000 demandeurs d'emploi qui ont épuisé leur droit aux allocations.
REUTERS - Le gouvernement a confirmé jeudi la création d’une allocation spécifique de crise pour les chômeurs en fin de droit, dont le montant sera de l’ordre de 460 euros par mois.
En déplacement dans le Val d’Oise, le président Nicolas Sarkozy avait révélé dans la journée qu’un “dispositif exceptionnel” serait proposé aux 360.000 chômeurs qui ont épuisé leurs droits aux allocations chômage et qui ne peuvent prétendre au revenu de solidarité active (RSA) ni à l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
Il s’est réjoui dans la soirée de la signature de cet accord, signé par tous les partenaires sociaux à l’exception de la CGT.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, Laurent Wauquiez, en a négocié les modalités avec les partenaires sociaux en fin d’après-midi à Bercy.
“C’est une bonne nouvelle pour les demandeurs d’emploi et un succès pour les partenaires sociaux et le gouvernement” a-t-il dit lors d’une conférence de presse en soirée.
“Ces mesures exceptionnelles et temporaires, qui sont sans précédent, correspondent au caractère exceptionnel et temporaire de la période de crise”, a dit aux journalistes Benoît Roger-Vasselin, de la délégation des employeurs.
Le gouvernement a intégré ce dispositif dans un plan “rebond pour l’emploi” comptant pour 700 millions d’euros de mesures nouvelles.
Il prévoit des formations rémunérées pour 70.000 personnes et des contrats aidés pour 70.000 autres.
Pour ceux qui ne seraient éligibles à ces dispositifs, le plan prévoit le versement d’une aide exceptionnelle pour l’emploi dont le montant sera identique à celui de l’ASS, proche de 460 euros par mois, et sera perçue pendant six mois à partir de fin mai pour les personnes qui se retrouvent en fin de droits en 2010.
Entre 70.000 et 110.000 personnes devraient en bénéficier.
Ce “filet de sécurité”, d’un coût maximal estimé à 220 millions d’euros, sera cofinancé par l’Etat et l’assurance chômage.
“Nous ne laisserons personne au bord de la route, c’est mon devoir, nous ne laisserons personne sans rien”, avait affirmé Nicolas Sarkozy quelques heures plus tôt en visitant une agence de Pôle emploi à Gonesse.