Washington juge préoccupants les propos tenus jeudi par Hamid Karzaï, qui accuse les Occidentaux d'avoir organisé les fraudes lors de la présidentielle de 2009. Le gouvernement américain demande des éclaircissements au président afghan.
AFP - La Maison Blanche a qualifié vendredi d'"inquiétantes" les critiques du président afghan Hamid Karzaï contre la communauté internationale concernant des fraudes lors de la présidentielle.
Face aux journalistes, le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, a aussi affirmé que le gouvernement américain souhaitait une "clarification" des propos du président afghan.
Ce dernier a affirmé jeudi que des "fraudes massives" avaient eu lieu lors de la présidentielle de 2009, mais qu'elles n'avaient "pas été commises par des Afghans, ce sont les étrangers qui les ont commises".
M. Karzaï a cité "le bureau du représentant adjoint de l'ONU (l'Américain Peter) Galbraith, ainsi que celui de (Philippe) Morillon", un général français qui dirigeait la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) pour ce scrutin.