Lille a confirmé ses prétentions européennes en s'imposant par 4 buts à 1 face à Montpellier, dimanche, en match décalé de la 30e journée de Ligue 1. Avec 54 points, le LOSC se replace dans la course à la Ligue des champions.
AFP - Le talent de Hazard conjugué avec le retour de Gervinho ont permis à Lille de retrouver son efficacité et de s'imposer devant Montpellier (4-1) dimanche à Villeneuve d'Ascq en match décalé de la 30e journée de L1.
Battu la semaine dernière à Bordeaux (3-1), le LOSC, éliminé en 8e de finale de l'Europa League par Liverpool (1-0, 3-0), a ainsi confirmé ses prétentions européennes. Avec 54 points, il revient dans la course à la Ligue des champions.
Pour Montpellier, ce revers, le troisième de l'année après Monaco (4-0) et Saint-Etienne (1-O), prive l'équipe d'une place de leader. Il met aussi en danger le fauteuil de dauphin qu'elle occupe depuis neuf journées, devant Auxerre qui joue lundi à Monaco et Marseille qui a deux matches en retard.
Avec son Ivoirien en forme et un Eden Hazard, aux gestes toujours aussi surprenants, le LOSC mord facilement. Ce n'est pas une nouveauté, simplement une confirmation. Et quand Frau retrouve aussi son efficacité, les défenses craquent devant la meilleure attaque de L1.
Déjà auteur de cinq passes décisives, Hazard a donc offert deux nouveaux buts: après un joli numéro, il a décalé Gervinho. L'Ivoirien, fatigué par la Coupe d'Afrique des nations en janvier puis blessé un mois, a inscrit son 12e but en glissant le ballon (17), débloquant ainsi son compteur, qui n'avait plus évolué depuis décembre et un doublé à Nancy (0-4).
Le jeune Belge a ensuite éliminé Jeunechamps et servi Frau qui a signé son 11e but de la saison. Entre-temps, Cabaye avait transformé un penalty (54) qu'il avait obtenu après une faute de Bocaly. Puis, Touré, après une passe contrée de Hazard, a scellé le score avec son 2e but de sa carrière en L1 (79).
En l'absence de Spahic, suspendu, Montpellier a souffert d'une arrière-garde inexpérimentée et pas assez rapide devant l'attaque lilloise, ainsi que d'un manque d'efficacité, notamment pour Montano, qui a loupé le cadre d'un rien peu après une passe de Marveaux (6).
Les Héraultais ont pourtant cru qu'il pouvait s'en tirer lorsque Camara a égalisé avec un tir en pleine lucarne (46). Mais devant un LOSC revenu à ses standards de la fin 2009, les hommes de René Girard ont fini par lâcher prise.