Dans un entretien publié, ce mardi, par Le Parisien-Aujourd'hui en France, le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, annonce que de jeunes retraités et des étudiants pourraient être sollicités pour remplacer les enseignants absents.
REUTERS - Des jeunes retraités et des étudiants pourraient être sollicités pour remplacer les enseignants absents, annonce le ministre de l'Education nationale Luc Chatel dans un entretien publié mardi par Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Il estime que pour être plus efficace, le système devrait mettre en place un fichier de contractuels associés qui s'ajouterait à celui des professeurs non titulaires.
"Pour mieux pallier les absences de courte durée, chaque rectorat devra constituer un vivier supplémentaire de contractuels associés", explique-t-il.
Il dit penser à "des personnes qui auront déjà été vues par les inspecteurs et dont on sait qu'on pourra les appeler au pied levé, pour un ou trois jours, de jeunes retraités de l'Education nationale, des étudiants qualifiés ou adultes diplômés".
Il précise que ces personnes auront dû bénéficier de stages d'observation avec des professeurs expérimentés.
Cette mesure fait partie d'un plan plus général que le ministre devait présenter ce mardi aux recteurs. Chaque chef d'établissement devra désigner un "pilote" chargé du problème des remplacements, dit-il.
Il estime que 50.000 des 857.000 professeurs sont des remplaçants titulaires et que 10% d'entre eux dans le primaire et 20% dans le secondaire ne sont pas assez utilisés.
Il propose donc de pouvoir affecter ces remplaçants dans d'autres académies que celle à laquelle ils sont en théorie rattachés.
Cette annonce fait suite à plusieurs démarches d'associations de parents d'élèves qui dénoncent la fréquence des absences non remplacées et envisagent en banlieue parisienne notamment de saisir les tribunaux.