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Montpellier arrache le nul à Bordeaux

Un coup franc de Costa dans les arrêts de jeu a finalement permis à Montpellier de décrocher le nul (1-1) face à Bordeaux lors de cette 27e journée. Les deux clubs partagent toujours la tête du classement.

AFP - Montpellier, grâce à un coup franc de Costa à l'ultime seconde, a arraché le point du nul à Bordeaux (1-1), dimanche soir en clôture de la 27e journée de L1 à l'issue d'un choc des leaders électrique et passionnant avec deux penalties repoussés par Carrasso.

Ce partage des points, s'il peut légitiment satisfaire les hommes de René Girard, rassure d'autant ceux de Laurent Blanc, réduits à dix pendant une heure à la suite de l'exclusion de Ciani. Les Girondins conservent la tête de la L1 au goal-average, avec encore deux matches en retard à disputer après les nuls de Marseille et Lyon.

Cette rencontre au sommet fut un vrai choc, avec un grand C comme Carrasso, Chamakh, ou encore Costa, briseur des rêves girondins dans le temps additionnel sur le coup franc de la dernière chance récompensant un dauphin joueur, ambitieux et dominateur.

Dimanche, le stade Chaban-Delmas a vécu quatre coups de théâtre, trois heureux et un cruel. Principal acteur, Carrasso, le troisième gardien des Bleus, statufié dimanche soir par Chaban-Delmas pour avoir repoussé deux penalties de Costa (32) puis Montano (36).

Costa en bourreau

Un exploit rarissime, terni par sa faute de main finale, qui pourrait être lourde de conséquences en terme de points dans la course au titre. Ces quatres minutes de folie, ponctuées des deux penalties, ont été marquées par la charge irrégulière de Ciani sur Montano dans la surface en position de dernier défenseur, puis par la main volontaire de Chalmé contrant une tête du Colombien. Le premier écopait d'un carton rouge quand le second, précédemment averti, échappait à l'exclusion grâce à la clémence de M. Bré.

Chamakh, lui, se signala à l'heure de jeu. Débarassé de Spahic, son garde du corps attitré, accroupi devant son banc pour se faire soigner, le Franco-marocain ajustait une reprise du droit dans le petit filet de Jourdren sur la première véritable action des champions de France (1-0).

Le coup parfait pour les hommes de Laurent Blanc, en manque visible de rythme par raport à leurs adversaires, qui n'avaient pas réussi à destabiliser une arrière-garde héraultaise plutôt sereine, emmenée par un Aït-Fana de gala.

La dernière fois que les hommes de Laurent Blanc avaient fini en infériorité numérique, ils avaient souffert le martyr devant Marseille en janvier (1-1), s'en sortant avec un nul plutôt heureux. Au même mal, le même effet, avec cette fois Costa dans le rôle du bourreau.