Au premier jour de la Fashion Week parisienne, le Belge Dries Van Noten a présenté sa collection automne-hiver 2010-2011, qui allie palette de couleurs chaleureuses et volumes contrastés, entre rigueur des années 1950 et subversion des années 1970.
Si les jeunes créateurs ont ouvert le bal de la semaine de la mode parisienne, mardi soir, c’est réellement ce mercredi que les réjouissances ont commencé, avec, au programme, Dries van Noten. L’Anversois, qui compte parmi les créateurs les plus admirés de la mode parisienne, a présenté un vestiaire mélangeant rigueur des années 1950 et liberté des années 1970.
Dans les tons de l’automne
Silhouettes kaki, olive ou rouille, les premiers mannequins à fouler le parquet du somptueux salon de l’Hôtel de Ville de Paris donne le ton de cette collection. Amples trenchs et vestes de tailleur sculptées à la taille : le styliste revisite un vestiaire masculin qu’il mélange à la sensibilité de l’allure féminine. Habitué des jeux de mélanges, le styliste superpose une attitude sweat découpé à un vestiaire plus formel.
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© {{ scope.credits }}Des imprimés, encore et toujours
Des fleurs peintes à la main à grands coups de brosse parcourent des jupes qui tombent à mi-mollet, inspirées des années 1950. Un bestiaire est, lui, imprimé sur des robes en satin, tandis que les vestes chaudes de l’hiver arborent un motif prince de Galles. Coutumier du léopard, le créateur a, cette fois, imprimé les tâches de l’animal sur des vestes sans manches en lapin.
Les saveurs du soir
Dans une ambiance hitchcockienne - grâce à une musique composée pour le show par le fondateur des Sex Pistols, Malcolm McLaren - les mannequins portent des vestes, coupes droites, dorées. Matière satinée, d’autres robes bronze épousent les silhouettes longilignes.