
L'attaquant français du Paris Saint-Germain, Ousmane Dembélé lors d'une séance d'entraînement au Campus Paris Saint-Germain à Poissy, le 25 novembre 2025, à la veille du match de l'UEFA Champions League opposant le Paris Saint-Germain à Tottenham Hotspur. AFP - FRANCK FIFE
Face à Tottemham, les joueurs du PSG vont tenter, mercredi 26 novembre, de faire oublier la douloureuse défaite face au Bayern Munich, mais surtout les blessures de trois des stars de l'effectif tricolore : Achraf Hakimi (entorse sévère d'une cheville), Nuno Mendes (entorse au genou) et Ousmane Dembélé (lésion du mollet).
Trois semaines après ce revers, les Parisiens ont déjà récupéré le latéral gauche portugais, qui, à la surprise générale, a joué 90 minutes samedi contre Le Havre en Ligue 1 (3-0), après seulement deux semaines d'indisponibilité. Une autre bonne nouvelle pourrait survenir mercredi avec le retour de Dembélé. Remis de ses soucis physiques, le Ballon d'Or sera présent dans le groupe pour la réception des Spurs après avoir participé à la séance collective mardi matin au Campus PSG à Poissy, a annoncé le coach parisien.
"On verra demain [mercredi]. S'il n'y a pas de problème, il sera dans les joueurs convoqués", a indiqué mardi Luis Enrique en conférence de presse. "Bien sûr, chaque fois qu'il y a un retour d'un joueur blessé, c'est difficile de gérer cela. Si on parle d'Ousmane, on sera plus attentif que d'habitude, on aime voir Ousmane de retour, mais il faut être attentif", a insisté l'entraîneur. Malgré ses bonnes sensations, Dembélé ne devrait toutefois pas être aligné au sein du onze de départ pour ne pas prendre de risques, mais pourrait entrer en jeu.
Face à Tottenham, le PSG devra en tout cas faire sans Désiré Doué (blessé à la cuisse) et Achraf Hakimi, tout juste auréolé d'un titre de Ballon d'Or africain. "C'est compliqué de remplacer Achraf, c'était l'un des meilleurs joueurs de la saison dernière. Le coach a essayé quelques solutions sans lui, j'espère qu'il va revenir bientôt. C'est un joueur fabuleux", a commenté l'attaquant du PSG Khvicha Kvaratskhelia en conférence de presse.
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Accepter Gérer mes choixContinuer à dominer sans les absents
Malgré ces absences, le club de la capitale doit profiter de la venue de Tottenham pour se rassurer dans le jeu et continuer à faire la course parmi les huit premiers de la phase de poule de la Ligue des Champions pour accéder directement aux 8e de finale. Conquérants dans la compétition jusqu'à la défaite face aux Bavarois, les Parisiens, obligés de s'adapter perpétuellement aux blessures de leurs joueurs majeurs, pâtissent en effet des forfaits et sont moins dominants et impressionnants dans le jeu ou le pressing que la saison dernière.
Cela avait été le cas dès le mois d'août lors de la Supercoupe – déjà face à Tottenham –, mais les Parisiens avaient soulevé le trophée grâce à deux buts en fin de match (victoire 2-2, tab 4-3). "C'était un match dans des conditions particulières. Un bon souvenir, parce que ça s'était bien fini, mais un mauvais souvenir si je repense aux 60 premières minutes où on avait été en difficulté. On est plus prêt pour être une équipe dominante et pour gagner le match", a estimé mardi Luis Enrique.
Vendredi, il avait été plus circonspect sur le niveau de jeu de son équipe. "Pour l'instant, par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres, la victoire, c'est suffisant", avait concédé l'entraîneur, qui a opéré un large turn-over samedi après la trêve internationale : Marquinhos, qui devrait fêter mercredi sa 500e apparition sous les couleurs parisiennes, et Willian Pacho sont restés sur le banc, tandis que Khvicha Kvaratskhelia, Bradley Barcola et Fabian Ruiz n'ont joué que quelques minutes seulement.
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Accepter Gérer mes choixUne mauvaise passe pour Tottenham
Mais malgré les soubresauts de ce début saison, Paris partira tout de même largement favori contre des Londoniens aux deux visages. Après deux victoires et deux matches nuls, les Londoniens se trouvent en bien meilleure position en Ligue des champions qu'en Premier League, où l'équipe de Thomas Frank enchaîne les déceptions, surtout face aux gros poissons. La dernière en date est incontestablement la plus terrible : une correction 4-1 sur le terrain de l'ennemi londonien Arsenal dimanche, avec en prime un triplé d'Eberechi Eze. Celui-là même qui a failli signer chez eux cet été, avant de rejoindre les Gunners.
Les joueurs au maillot blanc ont subi les assauts, incapables de se rebeller. Et les entrants n'ont rien apporté, que ce soit Xavi Simons ou Randal Kolo-Muani, deux visages bien connus du Parc des Princes. À sa décharge, Thomas Frank n'est là que depuis juin et l'urgence consistait à son arrivée à équilibrer une formation tournée à outrance vers l'attaque sous la baguette de son prédécesseur, Ange Postecoglou.
Mais Paris aurait tort de sous-estimer les Londoniens. Car ils contournent en partie ce manque de créativité et d'audace par des combinaisons sur phases arrêtées : corners, coups francs... et touches longues, avec l'ancien Lensois Kevin Danso à la manœuvre. Le danger pourrait aussi venir d'une initiative individuelle. Attention aux accélérations de Mohammed Kudus, aux inspirations de Richarlison, auteur d'un superbe lob contre Arsenal, ou aux dépassements de fonction de Micky van de Ven. Bon de la tête, le très véloce défenseur central a signé un des plus impressionnants buts de l'année au terme d'une chevauchée fantastique contre Copenhague (4-0) début novembre.
Avec AFP
