Les Nordistes se sont imposés en match de clôture de la 25e journée de Ligue 1, dimanche, en Bretagne, sur le score de 2 buts à 1. Lille conforte ainsi sa troisième place au classement.
AFP - Lille a remporté dimanche une victoire méritée à Rennes (2-1) en clôture de la 25e journée de L1 dimanche, dans un duel entre candidats à l'Europe où les Nordistes ont forcé la décision en fin de rencontre après avoir nettement dominé les débats en première période.
Le plat du pied de Pierre-Emerick Aubameyang (2-1, 88) a offert trois points précieux aux Lillois qui récupèrent ainsi leur place sur le podium (3e, 47 pts), juste devant Lyon et à un point seulement du dauphin Montpellier.
Cette défaite, la 3e consécutive toutes compétitions confondues - du jamais vu depuis décembre 2007 et une série de six défaites - relègue les Rennais encore un peu plus loin des places européennes (9e, 37 pts).
A l'entame de la saison, l'entraîneur de Rennes Frédéric Antonetti avait présenté Lille comme une équipe figurant dans la même catégorie que la sienne, celle d'un "2e chapeau" derrière les gros du championnat (Lyon, Bordeaux et Marseille).
Mais sur le terrain de la Route de Lorient, la différence au classement (9 pts d'écart en faveur de Lille) s'est parfois cruellement fait sentir lors d'une première période presque à sens unique.
Défense déboussolée
L'égalisation de Jérôme Leroy sur une longue ouverture de Mangane déviée de la tête par Gyan (1-1, 26) eut même presque tout du miracle tant les Lillois avaient un contrôle total sur le match, concrétisé par l'ouverture du score de Frau (0-1, 10).
Ce but - perte de balle au milieu de terrain, percée solitaire sur 30 m sans être attaqué et frappe imparable des 18 m - symbolisait à lui tout seul l'absence des Bretons en milieu de terrain.
Chaque offensive lilloise semait le trouble dans une défense rennaise déboussolée par les permutations incessantes du trident Gervinho, Hazard et Frau. Mais la finition n'était pas au rendez-vous, à l'image de la tête de Rami sur la transversale de Douchez (41).
Antonetti sentait le danger et procédait à deux changements dès la pause (Briand à la place de Bangoura et Danzé à celle de Bocanegra) pour bloquer au mieux les percées adverses, orphelines de Gervinho, blessé à la 37e.
Rennes redressait la tête par Leroy (50, 61), et Fanni croyait réussir une chevauchée fantastique à la Thuram (56).
Mais la pluie violente qui s'abatit soudain sur Rennes eut raison des intentions offensives, jusqu'au déboulé de Hazard sur l'aile droite et le coup de patte victorieux d'Aubameyang.