À tout juste 21 ans, le Français Martin Fourcade (photo) a remporté la médaille d'argent de la mass-start des Jeux de Vancouver, dimanche, à Whistler, portant ainsi à huit le nombre de breloques décrochées par la France.
Plus grand pourvoyeur de médailles tricolores, le biathlon français ne cesse d’étonner. Dimanche, il a apporté à la France la cinquième des huit breloques qu’elle a engrangées depuis le début des Jeux, mettant fin, au passage, à quatre jours de disette pour la délégation hexagonale.
Pour ses premiers JO, Martin, le cadet des frères Fourcade, a décroché l’argent en mass-start, une discipline où tous les biathlètes s’élancent en même temps. Malgré des erreurs au tir (deux dans la première série, une dans la quatrième, qui ont valu à Martin Fourcade trois tours de pénalité), le Français a finalement fait la différence grâce à un énorme sprint en fin de course.
Contacté par France24.com, Christian Dumont, directeur technique de l’équipe de France de biathlon, considère le champion comme un "grand bonhomme, qui a fait une course formidable et battu les 30 meilleurs mondiaux grâce à des déplacements vraiment impressionnants". Christian Dumont rêve désormais à de nouvelles surprises. "Il reste deux courses par équipe (relais 4 x 6 km femmes, le 23 février, et relais 4 x 7,5 km hommes, le 26 février, ndlr) qui nous tiennent à cœur. Nous avons fait des podiums toute l’année dans ces épreuves. Même si rien n’est gagné, nous essaierons d’aller chercher d’autres médailles."
Chez les dames en revanche, les biathlètes françaises ont souffert. Longtemps bien placée pour monter sur le podium, Sandrine Bailly, la première Française, finit finalement en septième position. La déception est également de mise en ski alpin où Julien Lizeroux, qui avait décroché une médaille d’argent en slalom aux mondiaux de Val d’Isère l’an dernier, termine seulement 18e de l’épreuve.
En danse sur glace, le couple Isabelle Delobel-Olivier Schoenfelder, qui patinera pour la dernière fois en danse libre, ce lundi, n’a pas pu renouer non plus avec le succès. Champion du monde en 2008, le duo lyonnais termine sixième, juste devant le couple Nathalie Pechalat-Fabian Bourzat.
Lundi, le fondeur Vincent Vittoz et son binôme Cyril Miranda, qui avait été éliminé en quarts de finale du sprint individuel, seront la meilleure chance de médaille en sprint par équipe.
Septième avec deux victoires pour quatre défaites, les curleurs français joueront leur avenir dans le tournoi olympique. ,En cas de défaites contre la Norvège, deuxième, ils perdront quasiment toute chance de qualification pour les demi-finales de la compétition.