
De nouveaux soldats de l'armée syrienne défilent lors d'une parade marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, en Syrie, le lundi 8 décembre 2025. © Hussein Malla, AP
Les forces syriennes ont arrêté mercredi 24 décembre, avec la coalition internationale antijihadiste menée par les États-Unis, un haut responsable de l'Organisation État islamique (EI) dans la région de Damas, a indiqué un responsable des forces de sécurité syriennes.
Cette annonce intervient plus de dix jours après une attaque, imputée par Washington à l'EI, qui avait coûté la vie à deux soldats et un interprète américains dans le centre de la Syrie.
"Nos unités spécialisées, en coopération avec le service du renseignement général et les forces de la coalition internationale, ont mené une opération de sécurité (...) visant l'un des repaires de l'EI" dans le secteur d'al-Moadamiya, a déclaré le chef de la sécurité intérieure de la province de Damas, le général Ahmad al-Dalati, dans des propos rapportés par l'agence de presse officielle Sana.
Le chef de l'EI à Damas, Taha al-Zoubi, connu sous le nom d'Abou Omar Tabiya, a été arrêté avec des hommes à lui lors de cette opération, a-t-il ajouté.
"Un coup sévère" porté à l'EI
"Cela constitue un coup sévère porté à l'organisation et confirme la haute préparation de nos services de sécurité pour faire face à toute menace visant la sécurité de la province (de Damas) et de ses environs", a-t-il dit.
L'attaque du 13 décembre a été menée par un membre des forces de sécurité syriennes, mettant dans l'embarras le pouvoir à Damas, qui tente de se rapprocher des États-Unis et a rejoint récemment la coalition internationale antijihadiste.
Les États-Unis avaient annoncé la semaine dernière avoir riposté en frappant des "bastions" de l'EI, tuant au moins cinq de ses membres selon une ONG.
Pendant la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par des manifestations prodémocratie, l'EI s'était emparé de vastes territoires avant d'être défait par la coalition internationale en 2019.
Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.
Avec AFP
